Moaning
Moaning |
Label :
Sub Pop |
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Quand j'ai commencé à scanner la programmation des festoches de l'été 2018, deux jeunes groupes sont sortis du lot : Shame et Moaning. Les deux ont pondu cette année un premier album post-punk tapissé de belles nappes de guitares saturées. On aurait pu croire que les deux venaient du même coin brouillasseux du Royaume-Uni, mais non : les trois gars de Moaning ont grandi à Los Angeles, l'une des capitales mondiales du hip-hop et de la surf music. Ils ont fait leurs premières armes dans une salle DIY nommée The Smell, qui avait déjà vu émerger No Age. Ça fait sens.
A part leur ville d'origine - et une section rythmique d'un bon niveau - qu'est-ce qui différencie Moaning des nombreux groupes qui, de A Place To Bury Strangers à Froth en passant par Preoccupations et Cold Pumas, déclinent chacun à leur manière un mélange de rythmiques post-punk, de sonorités Cold wave et de guitares shoegaze. A l'écoute de leur premier album, la réponse vient rapidement : un son léché et un sens aigu de la pop. Le producteur chevronné Alex Newport (At The Drive-In, Mars Volta, Bloc Party...) a fait du bon boulot avec ces novices, qui le reconnaissent d'ailleurs en interview. Il suffit d'entendre l'intro de "The Same" pour se replonger dans les années Cure, ou "Useless" pour se remémorer le Killing Joke de Night Time. Mais dans les deux cas, le tout est recouvert de guitares tout droit sorties de chez Kevin Shields.
Comme pour le premier album de Shame, ce n'est pas la révélation de la décennie, mais une friandise bien agréable à se passer quand on en a marre de réécouter les glorieux anciens.
A part leur ville d'origine - et une section rythmique d'un bon niveau - qu'est-ce qui différencie Moaning des nombreux groupes qui, de A Place To Bury Strangers à Froth en passant par Preoccupations et Cold Pumas, déclinent chacun à leur manière un mélange de rythmiques post-punk, de sonorités Cold wave et de guitares shoegaze. A l'écoute de leur premier album, la réponse vient rapidement : un son léché et un sens aigu de la pop. Le producteur chevronné Alex Newport (At The Drive-In, Mars Volta, Bloc Party...) a fait du bon boulot avec ces novices, qui le reconnaissent d'ailleurs en interview. Il suffit d'entendre l'intro de "The Same" pour se replonger dans les années Cure, ou "Useless" pour se remémorer le Killing Joke de Night Time. Mais dans les deux cas, le tout est recouvert de guitares tout droit sorties de chez Kevin Shields.
Comme pour le premier album de Shame, ce n'est pas la révélation de la décennie, mais une friandise bien agréable à se passer quand on en a marre de réécouter les glorieux anciens.
Parfait 17/20 | par Myfriendgoo |
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