Kingcrow
The Persistence |
Label :
Sensory |
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Il va falloir que j'apprenne à me méfier de l'appellation "Métal Progressif". Parce que là où je pense encore Fates Warning, Dream Theater ou Symphony X, lorsque j'écoute ce septième album des Italiens de Kingcrow, j'aurais mieux fait d'avoir en tête Anathema, Katatonia et Meshuggah.
Sauf que si Anathema il doit y avoir, c'est la période actuelle qui sert de modèle (la moins intéressante donc). Et si Katatonia il doit y avoir, seul l'aspect mièvre de sa belle mélancolie a été conservé. Et enfin, si Meshuggah il doit y avoir, c'est juste sur quelques arythmies pas bien méchantes (le final de "Closer" par exemple), vue que le chant, lui, est définitivement mélodique. Tout ça pour dire que je ne vois pas en quoi la musique est progressive mais c'est un autre débat.
Par conséquent, si je mets cela de côté, je reconnais à The Persistence quelques jolies qualités : une production soignée, un style accessible aux amateurs de Rock sensible et raffiné, de belles harmonies vocales et un effort pour que le piano ne soit pas dégoulinant de sucre glace, c'est déjà énorme.
Me concernant, je ne suis en revanche pas le public ciblé, ma sensibilité bourrue ne trouvant pas dans ces dix compositions de quoi l'attendrir. J'ai beau avoir multiplié les écoutes, ça ne passe pas et ne me touche en aucune façon : ni assez technique pour que je m'extasie, ni assez triste pour m'émouvoir, le cul entre deux chaises donc.
Sauf que si Anathema il doit y avoir, c'est la période actuelle qui sert de modèle (la moins intéressante donc). Et si Katatonia il doit y avoir, seul l'aspect mièvre de sa belle mélancolie a été conservé. Et enfin, si Meshuggah il doit y avoir, c'est juste sur quelques arythmies pas bien méchantes (le final de "Closer" par exemple), vue que le chant, lui, est définitivement mélodique. Tout ça pour dire que je ne vois pas en quoi la musique est progressive mais c'est un autre débat.
Par conséquent, si je mets cela de côté, je reconnais à The Persistence quelques jolies qualités : une production soignée, un style accessible aux amateurs de Rock sensible et raffiné, de belles harmonies vocales et un effort pour que le piano ne soit pas dégoulinant de sucre glace, c'est déjà énorme.
Me concernant, je ne suis en revanche pas le public ciblé, ma sensibilité bourrue ne trouvant pas dans ces dix compositions de quoi l'attendrir. J'ai beau avoir multiplié les écoutes, ça ne passe pas et ne me touche en aucune façon : ni assez technique pour que je m'extasie, ni assez triste pour m'émouvoir, le cul entre deux chaises donc.
Correct 12/20 | par Arno Vice |
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