Selofan
Vitrioli |
Label :
Fabrika |
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Je sais pas si vous piochez dans Marmiton pour trouver des recettes, des proportions à respecter, comment cuisiner tel légume, etc. Le truc qui me fait toujours marrer sur ce site, c'est les commentaires.
Par exemple, une mère de famille propose une recette de quiche lorraine, et quelqu'un dans les commentaires lui dit : "très bonne ta recette, j'ai remplacé les lardons par des tomates cerises, un délice !" ou bien encore : "j'ai pas mis de pâte, j'en ai fait de verrines, gustativement parfait !" Oui, car le cuisinier amateur aime ajouter des mots qu'il a entendus dans Top Chef. Là où je veux en venir, c'est que les gens veulent toujours faire à leur manière, certains respectent à la lettre le modus operandi, d'autres y ajoutent une pointe de fantaisie, ou un kilo de végétaline pour rendre le truc indigeste.
Et bien la New Wave, c'est pareil. Tu peux avoir ceux qui sortent des disques en 2018, qui semblent tout droit venus de 82, et ceux qui veulent se libérer des carcans, optant pour des sons différents, tout en gardant en filigrane l'image synthétique des années passées, et ceux qui font de mauvais albums (pour caricaturer, c'est évidemment plus vaste que ça).
Autant le dire tout de suite, Selofan peut se ranger dans la première catégorie. De la New Wave minimal, synthé/basse/boite à rythmes, avec quelques rares ajouts instrumentaux. Ce duo d'Athènes rappelle évidemment tous ces groupes gothiques à la rythmique martiale, alternant les douces mélodies avec la voix pleine d'échos (The Language Of Love, Living Scandal), et des titres bien plus batcave, avec la voix de Joanna qui rappelle par moment celle d'Annie Lennox, c'est dire si on se croit en plein dans les 80's.
Et le pire, c'est qu'ils font ça vraiment bien. Dimitris gère les ambiances, les synthés résonnent pile comme il faut, Joanna chante dans la langue maternelle sur les derniers titres de ce Vitrioli, souvent en anglais et ose même une incursion en allemand sur "Ist Die Liebe Tot ?" (L'amour est il mort en vf, tu les sens les romantico macabres?) et en espagnol, Ce cinquième album de Selofan est un vrai bon disque de New Wave à tendance gothique, qui plaira évidemment aux nostalgiques d'Elegy qui ne rechignent pas devant un disque aux références plus qu'assumées & digérées, avec un excellent titre en grec pour conclure, lorgnant vers encore d'autres sphères, belle récompense pour ceux qui sont allés au bout.
Par exemple, une mère de famille propose une recette de quiche lorraine, et quelqu'un dans les commentaires lui dit : "très bonne ta recette, j'ai remplacé les lardons par des tomates cerises, un délice !" ou bien encore : "j'ai pas mis de pâte, j'en ai fait de verrines, gustativement parfait !" Oui, car le cuisinier amateur aime ajouter des mots qu'il a entendus dans Top Chef. Là où je veux en venir, c'est que les gens veulent toujours faire à leur manière, certains respectent à la lettre le modus operandi, d'autres y ajoutent une pointe de fantaisie, ou un kilo de végétaline pour rendre le truc indigeste.
Et bien la New Wave, c'est pareil. Tu peux avoir ceux qui sortent des disques en 2018, qui semblent tout droit venus de 82, et ceux qui veulent se libérer des carcans, optant pour des sons différents, tout en gardant en filigrane l'image synthétique des années passées, et ceux qui font de mauvais albums (pour caricaturer, c'est évidemment plus vaste que ça).
Autant le dire tout de suite, Selofan peut se ranger dans la première catégorie. De la New Wave minimal, synthé/basse/boite à rythmes, avec quelques rares ajouts instrumentaux. Ce duo d'Athènes rappelle évidemment tous ces groupes gothiques à la rythmique martiale, alternant les douces mélodies avec la voix pleine d'échos (The Language Of Love, Living Scandal), et des titres bien plus batcave, avec la voix de Joanna qui rappelle par moment celle d'Annie Lennox, c'est dire si on se croit en plein dans les 80's.
Et le pire, c'est qu'ils font ça vraiment bien. Dimitris gère les ambiances, les synthés résonnent pile comme il faut, Joanna chante dans la langue maternelle sur les derniers titres de ce Vitrioli, souvent en anglais et ose même une incursion en allemand sur "Ist Die Liebe Tot ?" (L'amour est il mort en vf, tu les sens les romantico macabres?) et en espagnol, Ce cinquième album de Selofan est un vrai bon disque de New Wave à tendance gothique, qui plaira évidemment aux nostalgiques d'Elegy qui ne rechignent pas devant un disque aux références plus qu'assumées & digérées, avec un excellent titre en grec pour conclure, lorgnant vers encore d'autres sphères, belle récompense pour ceux qui sont allés au bout.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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