Egyptology
Sur Les Autres Mondes |
Label :
Hands In The Dark |
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C'est toujours assez remarquable, la manière dont était dépeinte notre époque dans les années 60, 70 & même 80. les années post 2000 appelaient aux fantasmes les plus fous, les tableaux de bords se composaient d'empilements de minitels, de diodes électroluminescentes qui clignotaient à n'en plus pouvoir, et toutes les données indispensables à l'humanité étaient stockées sur des disquettes 8 pouces. Quand tu vois que Blade Runner est sensé se dérouler l'année prochaine, sans parler du 2001 de Kubrick, qui imaginait la conquête spatiale d'il y a presque 20 ans. C'est fascinant.
Et bien pour la musique, c'est un peu la même. On peut trouver très kitsch, dépassés, et trop datés les oeuvres synthétiques de Klauz Schulze par exemple, toute cette kosmische musik peut filer des boutons, faire rire ou émerveiller l'auditeur. Attention, n'allez pas vous imaginer que j'évoque les compilations Synthétiseur, ou du "Rendez Vous n°IV", je vous parle de ce qui pourrait ressembler à des symphonies écrites pour claviers modulaires, de nappes analogiques qui se copulent les unes avec les autres pour n'en faire plus qu'une, de ces ambiances qui vous transportent bien plus loin que vous n'auriez pu l'imaginer.
Tel un pulsar résonnant dans un trou noir, le nouvel album d'Egyptology vous emmène dans un long voyage, trois longues traversées du néant, un intermède qui vous permettra de changer d'espace temps et vous voilà parti vers on ne sait où, vers un monde analogique aux sonorités folles, un cosmos loin de toutes civilisations pour découvrir l'aridité de ce qui vous entoure, comme lorsque vos yeux s'écarquillent pour distinguer quelques formes dans l'obscurité. Les éléments prennent le temps de s'imbriquer, de surprendre, de suspendre le temps et de vivre. Tels des organismes qui se divisent à l'infini pour ne devenir qu'un tout, un ensemble vivant, indépendant. Les blips, les arpeggiators s'entrechoquent et font résonner la matière, donnant vie à l'inerte, bien aidés par les généticiens synthétiques que sont Domotic & O.Lamm, passés maitres dans ce genre de manipulations tout sauf hasardeuses. Bien sûr le son fait ce qu'il veut, il évolue toujours librement, les deux têtes pensantes ne lui montrent qu'une direction, un chemin plus ou moins tortueux, mais au final, le son est le seul à savoir où il va.
Bande originale d'une évolution lente, musique de l'observation et du ressenti avant d'être la matière qui s'agite dans vos enceintes. Vous qui arrivez Sur Les Autres Mondes, prenez garde à ne plus vouloir repartir.
Et bien pour la musique, c'est un peu la même. On peut trouver très kitsch, dépassés, et trop datés les oeuvres synthétiques de Klauz Schulze par exemple, toute cette kosmische musik peut filer des boutons, faire rire ou émerveiller l'auditeur. Attention, n'allez pas vous imaginer que j'évoque les compilations Synthétiseur, ou du "Rendez Vous n°IV", je vous parle de ce qui pourrait ressembler à des symphonies écrites pour claviers modulaires, de nappes analogiques qui se copulent les unes avec les autres pour n'en faire plus qu'une, de ces ambiances qui vous transportent bien plus loin que vous n'auriez pu l'imaginer.
Tel un pulsar résonnant dans un trou noir, le nouvel album d'Egyptology vous emmène dans un long voyage, trois longues traversées du néant, un intermède qui vous permettra de changer d'espace temps et vous voilà parti vers on ne sait où, vers un monde analogique aux sonorités folles, un cosmos loin de toutes civilisations pour découvrir l'aridité de ce qui vous entoure, comme lorsque vos yeux s'écarquillent pour distinguer quelques formes dans l'obscurité. Les éléments prennent le temps de s'imbriquer, de surprendre, de suspendre le temps et de vivre. Tels des organismes qui se divisent à l'infini pour ne devenir qu'un tout, un ensemble vivant, indépendant. Les blips, les arpeggiators s'entrechoquent et font résonner la matière, donnant vie à l'inerte, bien aidés par les généticiens synthétiques que sont Domotic & O.Lamm, passés maitres dans ce genre de manipulations tout sauf hasardeuses. Bien sûr le son fait ce qu'il veut, il évolue toujours librement, les deux têtes pensantes ne lui montrent qu'une direction, un chemin plus ou moins tortueux, mais au final, le son est le seul à savoir où il va.
Bande originale d'une évolution lente, musique de l'observation et du ressenti avant d'être la matière qui s'agite dans vos enceintes. Vous qui arrivez Sur Les Autres Mondes, prenez garde à ne plus vouloir repartir.
Parfait 17/20 | par X_Lok |
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