Make Up
Sound Verite |
Label :
K |
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Après deux albums live des plus réussis, le quatuor originaire de Washington nous livre en 1997 son premier album studio. Cette particularité leur vaudra d'ailleurs une réputation assez injuste de groupe bien plus à l'aise sur scène qu'entre les quatre murs d'un studio d'enregistrement.
Avec une pochette complètement pompée sur le cultissime Forever Changes de Love, des dessins qui fleurent bon les sixties au dos du CD et un tracklisting scindé entre deux faces comme au bon vieux temps du vinyle, il est clair que l'on n'a pas affaire ici à un album se proposant pompeusement de faire avancer la musique dans des contrées jusqu'alors inexplorées.
C'est en réalité tout le contraire: Sound Verite renoue avec un rock simple, direct, jouissif et très influencé par la musique noire des 60's et des 70's (soul et funk en tête).
Pour autant, les Make Up évitent soigneusement l'écueil de l'anachronisme pataud (genre "Paranoid Android" de Radiohead par exemple) ou de la gentille nostalgie qui sent la naphtaline.
Leur musique véhicule au contraire une fraicheur peu commune et une sincérité des plus désarmantes.
Elle fuit les conventions du rock actuel comme la peste et revendique fiérement son attachement à la musique noire d'où tout est parti. Le 'Gospel Yeh-Yeh' est né!
En un peu plus de 30 minutes, tout est dit et on reste sous le charme de la batterie sautillante de Steve Gamboa, de l'orgue Farfisa de James Canty, de la ligne de basse sexy de Michelle Mae et du chant plein de flamme de Ian Svenonious.
Avec une pochette complètement pompée sur le cultissime Forever Changes de Love, des dessins qui fleurent bon les sixties au dos du CD et un tracklisting scindé entre deux faces comme au bon vieux temps du vinyle, il est clair que l'on n'a pas affaire ici à un album se proposant pompeusement de faire avancer la musique dans des contrées jusqu'alors inexplorées.
C'est en réalité tout le contraire: Sound Verite renoue avec un rock simple, direct, jouissif et très influencé par la musique noire des 60's et des 70's (soul et funk en tête).
Pour autant, les Make Up évitent soigneusement l'écueil de l'anachronisme pataud (genre "Paranoid Android" de Radiohead par exemple) ou de la gentille nostalgie qui sent la naphtaline.
Leur musique véhicule au contraire une fraicheur peu commune et une sincérité des plus désarmantes.
Elle fuit les conventions du rock actuel comme la peste et revendique fiérement son attachement à la musique noire d'où tout est parti. Le 'Gospel Yeh-Yeh' est né!
En un peu plus de 30 minutes, tout est dit et on reste sous le charme de la batterie sautillante de Steve Gamboa, de l'orgue Farfisa de James Canty, de la ligne de basse sexy de Michelle Mae et du chant plein de flamme de Ian Svenonious.
Parfait 17/20 | par Piezo |
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