Samiam
Astray |
Label :
Burning Heart |
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Il n'est pas innocent que ce quintet américain soit signé chez le géant suédois. Samiam est un peu la pierre angulaire de la scéne pop-punk actuelle. L'énergie suédoise et la musicalité américaine font ici bon ménage.
Les guitares se taillent la part du lion, parfois si mélodieuses qu'elle évoquent une pop tranquille, parfois si enragées, qu'on bascule dans des sphères noisy ou des ambiances "Head Bangin' ".
Rythmiquement, c'est tout simplement très bon. Le bassiste déroule des lignes complexes mais discrètes, les guitares se repartissent les tâches, et offrent une véritable richesse, accord, arpèges et leads sont avalés avec le même semblant de perfection.
Mais Samiam n'insuffle pas son génie à toutes ses chansons, et finalement, devant cet album linéaire, on finit par retenir "Sunshine" qui débute judicieusement l'album, "Super Brava", "Mexico", la superbe "Dull", et la tranquille "Curbside", laissant derrière le reste de l'album, qui, indéniablement d'une qualité trop rare, n'a cependant pas la capacité de marquer son auditeur, malgré la voix très touchante de Jason Beebout, sorte de crooner punk à la voix éraillée et si empreinte de désespoir.
Efficace et frais, le combo livre ici une galette très réussie, mélangeant des influences européennes et américaines. Plus mature que l'émo ricain, plus posée que l'émo suédois (et plus juste ! hihihi), la musique de Samiam mérite le detour, tout simplement parce que, finalement, elle fait du bien.
Les guitares se taillent la part du lion, parfois si mélodieuses qu'elle évoquent une pop tranquille, parfois si enragées, qu'on bascule dans des sphères noisy ou des ambiances "Head Bangin' ".
Rythmiquement, c'est tout simplement très bon. Le bassiste déroule des lignes complexes mais discrètes, les guitares se repartissent les tâches, et offrent une véritable richesse, accord, arpèges et leads sont avalés avec le même semblant de perfection.
Mais Samiam n'insuffle pas son génie à toutes ses chansons, et finalement, devant cet album linéaire, on finit par retenir "Sunshine" qui débute judicieusement l'album, "Super Brava", "Mexico", la superbe "Dull", et la tranquille "Curbside", laissant derrière le reste de l'album, qui, indéniablement d'une qualité trop rare, n'a cependant pas la capacité de marquer son auditeur, malgré la voix très touchante de Jason Beebout, sorte de crooner punk à la voix éraillée et si empreinte de désespoir.
Efficace et frais, le combo livre ici une galette très réussie, mélangeant des influences européennes et américaines. Plus mature que l'émo ricain, plus posée que l'émo suédois (et plus juste ! hihihi), la musique de Samiam mérite le detour, tout simplement parce que, finalement, elle fait du bien.
Parfait 17/20 | par Boom |
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