The Claypool Lennon Delirium
Lime And Limpid Green |
Label :
ATO |
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Sorti initialement en quantité limitée pour le Record Store Day d'avril 2017, le groupe a décidé de livrer à nouveau l'EP chez les disquaires cet été et quelle merveilleuse idée ils ont eu ! Le digital ça a du bon, mais avoir la galette chez soi, dans les mains et les oreilles c'est bien mieux, surtout quand on a raté ce fameux Record Store Day... Rien que pour çà merci The Claypool Lennon Delirium et merci ATO Records.
Maintenant, en quoi consiste ce Lime And Limpid Green ? Eh bien, pas de nouveau contenu original à se mettre dans les esgourdes, de simples reprises de classiques datant de 66, 67, 69 et 71... Simple, mais fichtrement bien réalisées ! "Astronomy Domine" de Pink Floyd, "Boris The Spider" de The Who, "The Court Of The Crimson King" de King Crimson et "Satori (part I)" du Flower Travellin' Band. Il faut dire qu'elles ont toutes les 4 été jouées plusieurs fois durant la tournée ("Satori" peut-être moins), de quoi laisser le temps au groupe de les peaufiner ou tout simplement de les maîtriser à la perfection. Dans l'ensemble c'est assez scolaire, avec des pointes d'originalités par-ci par-là, mais on s'éloigne rarement du matériel de base. "Astronomy Domine" sert d'entrée avec une intro différente pour les paroles, tandis que l'ambiance space-rock est bien installée, la voix de Sean Lennon à la place de celle de Barrett fonctionne tout aussi bien, la batterie est moins percutante, mais la guitare c'est du régal ! Et la basse de Les Claypool, ce son si spécial, ça change tout, surtout quand il doit se frotter à une chanson des Who, faudrait pas décevoir les aficionados du Dieu John Entwistle (comment ça je fais partie de ces derniers ? Hum...). "Boris The Spider" bénéficie d'une sacrée descente de notes de basse juste avant le refrain et la reprise du couplet, c'est magique et je ne sais pas comment Entwistle n'y a pas pensé, ça paraît tellement logique, c'est un détail et pourtant sans ça cette reprise n'aurait pas eu un grand intérêt. Bien joué Les !
La Face B démarre avec "The Court Of The Crimson King" en version 7 minutes, sans le final de l'album de King Crimson que les plus jeunes n'ayant jamais mis la main sur le vinyle ou le CD ne doivent pas connaître étant donné que le groupe refuse toujours de voir sa discographie mise sur les plateformes de streaming... Lennon/Claypool vont peut-être donner envie à de jeunes fans d'aller découvrir ce très grand groupe et rien que pour ça merci de nouveau The Claypool Lennon Delirium pour cette reprise d'utilité publique ! Qui de plus est magnifique, tout le monde s'applique, la production est aux petits oignons, Lennon & Claypool se partagent à tour de rôle les couplets et chantent de leurs voix les plus douces et le petit solo de basse ainsi que ce "To The Cooourt Of The Crim-son Kiiiing" de Claypool sont géniaux – je pourrais me passer 15 fois de suite ces petits instants ; encore une fois ce sont de petits détails qui comptent. Et on finit par "Satori (part I)" (qui a même le droit à un clip), piste et groupe que Claypool ne connaissait pas du tout avant que Lennon lui fasse écouter. C'est la pépite de l'EP ! Celle qui sied le plus au son du groupe développé avec Monolith Of Phobos, celle qui représente le plus le "Delirium", les voix sont hantées et ils se déchaînent sur leurs instruments – si la batterie est toujours tenue par Sean, franchement chapeau l'artiste multi-instrumentiste ! Bon les cris sont moins stridents que sur l'original, et dans un sens c'est tant mieux... le fiston aurait pu appeler sa môman et là on aurait souffert les amis...
En fait il y a juste la pochette qui est assez moche ici... le Primate devenant Homme évoluant en Robot pour finir en Grille-Pain, idée originale, mais moche tout de même...
Maintenant, en quoi consiste ce Lime And Limpid Green ? Eh bien, pas de nouveau contenu original à se mettre dans les esgourdes, de simples reprises de classiques datant de 66, 67, 69 et 71... Simple, mais fichtrement bien réalisées ! "Astronomy Domine" de Pink Floyd, "Boris The Spider" de The Who, "The Court Of The Crimson King" de King Crimson et "Satori (part I)" du Flower Travellin' Band. Il faut dire qu'elles ont toutes les 4 été jouées plusieurs fois durant la tournée ("Satori" peut-être moins), de quoi laisser le temps au groupe de les peaufiner ou tout simplement de les maîtriser à la perfection. Dans l'ensemble c'est assez scolaire, avec des pointes d'originalités par-ci par-là, mais on s'éloigne rarement du matériel de base. "Astronomy Domine" sert d'entrée avec une intro différente pour les paroles, tandis que l'ambiance space-rock est bien installée, la voix de Sean Lennon à la place de celle de Barrett fonctionne tout aussi bien, la batterie est moins percutante, mais la guitare c'est du régal ! Et la basse de Les Claypool, ce son si spécial, ça change tout, surtout quand il doit se frotter à une chanson des Who, faudrait pas décevoir les aficionados du Dieu John Entwistle (comment ça je fais partie de ces derniers ? Hum...). "Boris The Spider" bénéficie d'une sacrée descente de notes de basse juste avant le refrain et la reprise du couplet, c'est magique et je ne sais pas comment Entwistle n'y a pas pensé, ça paraît tellement logique, c'est un détail et pourtant sans ça cette reprise n'aurait pas eu un grand intérêt. Bien joué Les !
La Face B démarre avec "The Court Of The Crimson King" en version 7 minutes, sans le final de l'album de King Crimson que les plus jeunes n'ayant jamais mis la main sur le vinyle ou le CD ne doivent pas connaître étant donné que le groupe refuse toujours de voir sa discographie mise sur les plateformes de streaming... Lennon/Claypool vont peut-être donner envie à de jeunes fans d'aller découvrir ce très grand groupe et rien que pour ça merci de nouveau The Claypool Lennon Delirium pour cette reprise d'utilité publique ! Qui de plus est magnifique, tout le monde s'applique, la production est aux petits oignons, Lennon & Claypool se partagent à tour de rôle les couplets et chantent de leurs voix les plus douces et le petit solo de basse ainsi que ce "To The Cooourt Of The Crim-son Kiiiing" de Claypool sont géniaux – je pourrais me passer 15 fois de suite ces petits instants ; encore une fois ce sont de petits détails qui comptent. Et on finit par "Satori (part I)" (qui a même le droit à un clip), piste et groupe que Claypool ne connaissait pas du tout avant que Lennon lui fasse écouter. C'est la pépite de l'EP ! Celle qui sied le plus au son du groupe développé avec Monolith Of Phobos, celle qui représente le plus le "Delirium", les voix sont hantées et ils se déchaînent sur leurs instruments – si la batterie est toujours tenue par Sean, franchement chapeau l'artiste multi-instrumentiste ! Bon les cris sont moins stridents que sur l'original, et dans un sens c'est tant mieux... le fiston aurait pu appeler sa môman et là on aurait souffert les amis...
En fait il y a juste la pochette qui est assez moche ici... le Primate devenant Homme évoluant en Robot pour finir en Grille-Pain, idée originale, mais moche tout de même...
Excellent ! 18/20 | par Beckuto |
N.B : le clip de "Satori" réalisée par une équipe Japonaise vaut vraiment le "coup d'œil" !
https://youtu.be/oG5zRsKMyBc
https://youtu.be/oG5zRsKMyBc
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