Lisa Mitchell

J'ai un pote, il a plein de copines trop cools qui font de chouettes albums. Ses copines indés, comme il dit. & en plus il parle d'elles histoire que les gens tendent l'oreille, pour qu'elles puissent devenir les copines de tout le monde. Ben je me suis dit que ça devait chouette d'avoir un ami pareil, qui n'hésite pas à prendre la plume pour dire du bien de vous.

Lisa Mitchell a sans doute plein de potos sympas, comme on en a tous quand on a 26 ans, quand on a un joli minois et qu'on sort des disques depuis presque 10 ans. Quand on la rencontre comme ça, avec ce Warrior, on ne sait presque rien d'elle, on ne sait pas à quoi ressemblait sa vie ou sa musique quand à 17ans elle sortit Said One To The Other. On le saura bien assez tôt, on va se concentrer sur l'instant présent.

Alternant petites chansons pop à la rythmique ensoleillée, et ce dès l'ouverture de l'album, avec des titres plus acoustiques, Lisa a trouvé l'équilibre judicieux, le mélange entre les arrangements chiadés mais jamais étouffant et la pureté d'un guitare/voix. Celle qui a terminé sixième d'Australian Idols (La Nouvelle Star de là bas) sublime ses ballades de pulsations électronique ("Warriors", le magnifique "Warhol") et utilise son joli brin de voix sans jamais forcer le trait, sans pose ni en faire des caisses, un naturel saisissant qui enchante tout au long de l'album, comme sur cet "I Remember Love" livré dans le plus simple appareil.

Avec un disque comme Warriors, vous aussi vous aurez sans doute envie que Lisa devienne votre copine, qu'elle vous appelle un dimanche aprèm pour vous faire écouter sa dernière compo, qu'elle vous demande votre avis sur tel son, sur tel ligne de basse, et vous, vous seriez content qu'elle pense à vous. Tout simplement.