Julie Byrne
Not Even Happiness |
Label :
Ba Da Bing ! |
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Dans la collection "J'ai une pote indie" je demande Julie Byrne.
Cette Américaine, qui n'est pas la fille de David, a pris l'habitude depuis la sortie de son premier EP You Would Love It Here en 2012 de m'envoyer ses chansons lorsque j'ai le plus besoin d'être apaisé. On se voit rarement, on a un point commun c'est que l'on aime tous les deux la solitude, elle ne nous fait pas peur, au contraire elle nous est même bénéfique – tant qu'elle est voulue. Je sais que c'est comme ça qu'elle est heureuse, lorsqu'elle se retrouve avec elle-même, sans personne autour pour la déranger, elle peut entrer dans sa phase de création et elle fera tout pour éviter qu'on l'en empêche. Ce nouveau disque qu'elle m'a envoyé me retourne depuis des mois, j'ai du mal à m'en détacher de ce Not Even Happiness tellement ça me fait du bien d'entendre sa voix si douce et sa guitare pincée avec une telle délicatesse d'où sortent des mélodies hypnotiques. Elle est sensible et cela transparaît dans sa musique, comme Cat Power il y a des années de ça et je sais qu'elle aime quand je lui parle de cette influence. Une voix, une guitare, des apparitions furtives d'harmonica, de tambourin, de flûte traversière, de parties orchestrales et des sons naturels – il faut croire qu'elle est un peu sortie de son hibernation pour aller se balader et partir à la rencontre d'autres musiciens de talents. Ce second album est une véritable ode à la vie, ma pote a beaucoup bourlingué afin d'acquérir de l'expérience et de découvrir le monde qui l'entoure ; tout ça l'a beaucoup influencé et inspiré pour l'écriture de ses paroles, elle a un rapport avec la nature qui est très sain, ce n'est pas une écologiste moralisatrice, elle décrit juste ce qu'elle voit avec des mots justes, idéale pour imager ses pensées. Pour vous expliquer le sentiment que me procure l'écoute de sa musique, c'est comme si je retrouvais cette apaisante sensation des retours en voiture tard la nuit, moi regardant par la fenêtre, mon grand frère dormant à ma droite et mes parents chuchotant à l'avant pensant que l'on dormait tous les deux – partir librement dans son imaginaire en étant assuré que l'on protège notre réalité.
Ouais j'ai une pote indie, j'aimerais la garder rien que pour moi, mais ça serait dommage de la laisser dans l'ombre même si elle aime rester seule, il faut parfois nouer des liens pour notre propre équilibre. Et quel gâchis se serait de ne pas donner la possibilité à d'autres de s'évader et de se sentir rassurés par la voix d'une telle artiste ; alors je prends sur moi, je fais le social et : "Hey, tu connais Julie Byrne ?"
Cette Américaine, qui n'est pas la fille de David, a pris l'habitude depuis la sortie de son premier EP You Would Love It Here en 2012 de m'envoyer ses chansons lorsque j'ai le plus besoin d'être apaisé. On se voit rarement, on a un point commun c'est que l'on aime tous les deux la solitude, elle ne nous fait pas peur, au contraire elle nous est même bénéfique – tant qu'elle est voulue. Je sais que c'est comme ça qu'elle est heureuse, lorsqu'elle se retrouve avec elle-même, sans personne autour pour la déranger, elle peut entrer dans sa phase de création et elle fera tout pour éviter qu'on l'en empêche. Ce nouveau disque qu'elle m'a envoyé me retourne depuis des mois, j'ai du mal à m'en détacher de ce Not Even Happiness tellement ça me fait du bien d'entendre sa voix si douce et sa guitare pincée avec une telle délicatesse d'où sortent des mélodies hypnotiques. Elle est sensible et cela transparaît dans sa musique, comme Cat Power il y a des années de ça et je sais qu'elle aime quand je lui parle de cette influence. Une voix, une guitare, des apparitions furtives d'harmonica, de tambourin, de flûte traversière, de parties orchestrales et des sons naturels – il faut croire qu'elle est un peu sortie de son hibernation pour aller se balader et partir à la rencontre d'autres musiciens de talents. Ce second album est une véritable ode à la vie, ma pote a beaucoup bourlingué afin d'acquérir de l'expérience et de découvrir le monde qui l'entoure ; tout ça l'a beaucoup influencé et inspiré pour l'écriture de ses paroles, elle a un rapport avec la nature qui est très sain, ce n'est pas une écologiste moralisatrice, elle décrit juste ce qu'elle voit avec des mots justes, idéale pour imager ses pensées. Pour vous expliquer le sentiment que me procure l'écoute de sa musique, c'est comme si je retrouvais cette apaisante sensation des retours en voiture tard la nuit, moi regardant par la fenêtre, mon grand frère dormant à ma droite et mes parents chuchotant à l'avant pensant que l'on dormait tous les deux – partir librement dans son imaginaire en étant assuré que l'on protège notre réalité.
Ouais j'ai une pote indie, j'aimerais la garder rien que pour moi, mais ça serait dommage de la laisser dans l'ombre même si elle aime rester seule, il faut parfois nouer des liens pour notre propre équilibre. Et quel gâchis se serait de ne pas donner la possibilité à d'autres de s'évader et de se sentir rassurés par la voix d'une telle artiste ; alors je prends sur moi, je fais le social et : "Hey, tu connais Julie Byrne ?"
Excellent ! 18/20 | par Beckuto |
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