Erasure
World Be Gone |
Label :
Mute |
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Ouch. S'il y avait un classement des pochettes d'album les plus discutables, je pense que celle de World Be Gone serait sur le podium, ou pas loin. Heureusement qu'on ne juge pas un disque seulement sur son artwork, sinon le seizième album d'Erasure ne serait probablement jamais passé entre mes oreilles.
Depuis plus de vingt ans maintenant, Andy Bell & Vince Clarke alignent les albums, avec plus ou moins de succès, surtout depuis les années 2000, il faut bien le reconnaître. Peu (re)connus en France, ils remplissent les salles ailleurs, et, par exemple, pour la tournée de ce nouvel album, ils passent par chez nous... En première partie de Robbie Williams à Bercy.
Qu'en est il alors, de ce disque ? J'avoue que je suis assez mitigé. Il est un peu bancal, le cul entre deux chaises, la faute aux hasards du calendrier. En effet, sorti entre le Ulver, le Perfume Genius & (évidemment) le Depeche Mode, il supporte assez mal la comparaison. La comparaison avec les titres du dernier album des gars de Basildon chantés par Martin Gore est inévitable, à la différence qu'Erasure semble toujours bloqué à (ou en tout cas veut retrouver) l'époque bénie où Soft Cell, Frankie Goes To Hollywood et tant d'autres faisaient foi.
Après tout c'est bien légitime, vu le nombre de groupes contemporains qui se réclament de cette époque & sonnent de cette manière, mais sur la longueur de ce disque, on a l'impression qu'ils courent après la bonne chanson sans jamais la toucher des doigts, il manque presque toujours ce petit rien qui changerait tout.
Malgré tout on reste sur une bonne impression grâce au dernier titre, "Just A Little Love", petit bonbon de synthpop, un peu ce qu'on a attendu durant toute la longueur de World Be Gone. Dommage ? Oui et non.
Depuis plus de vingt ans maintenant, Andy Bell & Vince Clarke alignent les albums, avec plus ou moins de succès, surtout depuis les années 2000, il faut bien le reconnaître. Peu (re)connus en France, ils remplissent les salles ailleurs, et, par exemple, pour la tournée de ce nouvel album, ils passent par chez nous... En première partie de Robbie Williams à Bercy.
Qu'en est il alors, de ce disque ? J'avoue que je suis assez mitigé. Il est un peu bancal, le cul entre deux chaises, la faute aux hasards du calendrier. En effet, sorti entre le Ulver, le Perfume Genius & (évidemment) le Depeche Mode, il supporte assez mal la comparaison. La comparaison avec les titres du dernier album des gars de Basildon chantés par Martin Gore est inévitable, à la différence qu'Erasure semble toujours bloqué à (ou en tout cas veut retrouver) l'époque bénie où Soft Cell, Frankie Goes To Hollywood et tant d'autres faisaient foi.
Après tout c'est bien légitime, vu le nombre de groupes contemporains qui se réclament de cette époque & sonnent de cette manière, mais sur la longueur de ce disque, on a l'impression qu'ils courent après la bonne chanson sans jamais la toucher des doigts, il manque presque toujours ce petit rien qui changerait tout.
Malgré tout on reste sur une bonne impression grâce au dernier titre, "Just A Little Love", petit bonbon de synthpop, un peu ce qu'on a attendu durant toute la longueur de World Be Gone. Dommage ? Oui et non.
Correct 12/20 | par X_Lok |
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