Sixth Minor
Amygdalae |
Label :
Megaphone |
||||
Ami(e)s du noise synthétique, bonjour.
Vous aimez quand ça vrille dans tous les sens, que tout est saturé, quand rien n'est calme & volupté ? Vous êtes au bon endroit.
Ici tout n'est que tension, limite paranoïaque, on se sent reclus au fond de nos écouteurs, tout petit en écoutant ce second disque des italiens de Sixth Minor. Ajoutant à leur bordel numérique un combo guitare/batterie, ils amplifient le côté massif, agressif de leur musique, en décuplant presque le côté anxiogène. Les rythmes sont lourds, les montées paralysantes par le déploiement bruitiste & saturé, tout est dans le ressenti.
On pourrait noter quelques similitudes avec PVT, dans la manière d'aborder la construction des titres notamment, voire même avec pas mal de recul assimiler ça à du post rock, mais du post rock qui vous en met plein les dents, pas du genre à décrire des plaines arides, mais plutôt un grand 8 futuriste qui fonce à toute blinde vers on ne sait où.
On tient là quelque chose de sauvage. La machine, ou la bête, rue dans tous les sens, les trois italiens la maîtrise comme ils peuvent, lui donnent des directives, mais on sent qu'elle fait un peu ce qu'elle veut. Bel exercice de domptage, qui vous en mettra assurément plein les oreilles.
Vous aimez quand ça vrille dans tous les sens, que tout est saturé, quand rien n'est calme & volupté ? Vous êtes au bon endroit.
Ici tout n'est que tension, limite paranoïaque, on se sent reclus au fond de nos écouteurs, tout petit en écoutant ce second disque des italiens de Sixth Minor. Ajoutant à leur bordel numérique un combo guitare/batterie, ils amplifient le côté massif, agressif de leur musique, en décuplant presque le côté anxiogène. Les rythmes sont lourds, les montées paralysantes par le déploiement bruitiste & saturé, tout est dans le ressenti.
On pourrait noter quelques similitudes avec PVT, dans la manière d'aborder la construction des titres notamment, voire même avec pas mal de recul assimiler ça à du post rock, mais du post rock qui vous en met plein les dents, pas du genre à décrire des plaines arides, mais plutôt un grand 8 futuriste qui fonce à toute blinde vers on ne sait où.
On tient là quelque chose de sauvage. La machine, ou la bête, rue dans tous les sens, les trois italiens la maîtrise comme ils peuvent, lui donnent des directives, mais on sent qu'elle fait un peu ce qu'elle veut. Bel exercice de domptage, qui vous en mettra assurément plein les oreilles.
Bon 15/20 | par X_Lok |
En écoute : https://sixthminor.bandcamp.com/album/amygdalae
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