Wora Wora Washington
Mirror |
Label :
Shyrec |
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On se croirait presque revenu dans les 90/00 avec ce Mirror. Au bon vieux temps du Big Beat, du "Born Slippy" d'Underworld, jouant à fond la carte des motifs répétés, la boucle qui mène à la transe tout ça, les breaks qui annoncent de folles montées.
Les deux italiens de Wora Wora Washington savent y faire, et réussissent à jouer sur les deux tableaux, ce qui est loin d'être évident. Faire une musique réjouissante, prête à enflammer n'importe quelle foule et même temps un disque qui peut se savourer tout seul, au casque tant elle peut se révéler introspective. Bon, c'est vrai qu'au premier abord, avec cette manière de tabasser de façon diabolique & mécanique tout ce qui passe, on n'imagine pas qu'elle puisse devenir presque intime. Mais si l'on se prête à l'écoute en solitaire, elle se révèle, doucement, bien moins pupute qu'il n'y parait. Et surtout bien plus intéressante. Flirtant parfois avec une new wave chère aux corbeaux ("Mirror"), le duo maitrise ses ambiances, ses beats saturés & ses nappes de synthés dévastatrices, lorgnant vers l'indus par moment.
Wora Wora Washington nous offre là, avec leur troisième album, une belle démonstration de force. Complexe, varié, accrocheur et intelligent, Mirror pourrait presque être un album de rock, mais joué avec des machines. Une belle découverte.
Les deux italiens de Wora Wora Washington savent y faire, et réussissent à jouer sur les deux tableaux, ce qui est loin d'être évident. Faire une musique réjouissante, prête à enflammer n'importe quelle foule et même temps un disque qui peut se savourer tout seul, au casque tant elle peut se révéler introspective. Bon, c'est vrai qu'au premier abord, avec cette manière de tabasser de façon diabolique & mécanique tout ce qui passe, on n'imagine pas qu'elle puisse devenir presque intime. Mais si l'on se prête à l'écoute en solitaire, elle se révèle, doucement, bien moins pupute qu'il n'y parait. Et surtout bien plus intéressante. Flirtant parfois avec une new wave chère aux corbeaux ("Mirror"), le duo maitrise ses ambiances, ses beats saturés & ses nappes de synthés dévastatrices, lorgnant vers l'indus par moment.
Wora Wora Washington nous offre là, avec leur troisième album, une belle démonstration de force. Complexe, varié, accrocheur et intelligent, Mirror pourrait presque être un album de rock, mais joué avec des machines. Une belle découverte.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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