Adult.
Detroit House Guests |
Label :
Mute |
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Nicola Kuperus et Adam Lee Miller ont décidé de ne rien faire comme les autres. Ou plutôt, comme peuvent le faire les "artistes", mais rarement pour la création d'un album.
Le concept de ce Detroit House Guests ? C'est tout simple. Ils invitent à tour de rôle des musiciens, et font de la musique ensemble. Jusque là rien d'anormal me direz vous. Qui n'a jamais invité un poto pour une après midi musicale ? Mais là, ça ne se limite à une petite journée, ils restent carrément trois semaines ensemble. Mais quand je vous dis ensemble, c'est ils vivent ensemble, mangent, créent, dorment, sans doute un p'tit Uno de temps en temps, mais ils ne se quittent pas pendant trois semaines.
Au casting de ce projet pas comme les autres, on retrouve Douglas J McCarthy (fondateur des géniaux Nitzer Ebb), Michael Gira (Swans), Shannon Funchess (Light Asylum), Robert Aiki Aubrey Lowe (Lichens), Austrian thereminist Dorit Chrysler, une joueuse autrichienne de Theremin et l'artiste multi-disiplinaire Lun*na Menoh. J'dis ça j'dis rien, mais faut en avoir pour passer trois semaines avec Michael Gira, l'a pas l'air commode le garçon.
Plus qu'un album, c'est une espèce de centre d'expérimentation, à la fois musical et humain. On est pas du tout dans le même rapport si on s'envoie des fichiers par internet, si on partage quelques journées de studio par ci par là ou si l'on vit carrément sous le même toit pendant plusieurs semaines. Le disque n'est forcément pas linéaire, même si le noyau est toujours le même, on ne compose pas de la même manière si on a Michael Gira ou une joueuse de Theremin dans la pièce, on utilise pas les mêmes synthés ou sonorités de boite à rythmes si Lun*na Menoh vient vous faire profiter de sa folie ("Uncomfortable Positions") ou si Doug McCarthy vous fait voir son passif NewWave (même si "We Are Mirror" tient plus de l'EBM). Cette étude quasi anthropologique surprend forcément, le disque n'est de fait pas vraiment homogène, sans non plus avoir l'air d'une bête compilation de moment, c'est en quelque sorte un manifeste, une expérimentation sociale et musicale, mais qui contient de très bons titres.
Car oui, passé le côté performance du projet, il faut quand même admettre que c'est une sacrée réussite ce Detroit House Guests, on y retrouve beaucoup de facettes différentes de la musique électronique, qu'elle soit expérimental, martial ou presque house, rien ne tombe jamais dans la facilité, bien au contraire. Un concept intelligent, un album réussi, que demander de plus !
Le concept de ce Detroit House Guests ? C'est tout simple. Ils invitent à tour de rôle des musiciens, et font de la musique ensemble. Jusque là rien d'anormal me direz vous. Qui n'a jamais invité un poto pour une après midi musicale ? Mais là, ça ne se limite à une petite journée, ils restent carrément trois semaines ensemble. Mais quand je vous dis ensemble, c'est ils vivent ensemble, mangent, créent, dorment, sans doute un p'tit Uno de temps en temps, mais ils ne se quittent pas pendant trois semaines.
Au casting de ce projet pas comme les autres, on retrouve Douglas J McCarthy (fondateur des géniaux Nitzer Ebb), Michael Gira (Swans), Shannon Funchess (Light Asylum), Robert Aiki Aubrey Lowe (Lichens), Austrian thereminist Dorit Chrysler, une joueuse autrichienne de Theremin et l'artiste multi-disiplinaire Lun*na Menoh. J'dis ça j'dis rien, mais faut en avoir pour passer trois semaines avec Michael Gira, l'a pas l'air commode le garçon.
Plus qu'un album, c'est une espèce de centre d'expérimentation, à la fois musical et humain. On est pas du tout dans le même rapport si on s'envoie des fichiers par internet, si on partage quelques journées de studio par ci par là ou si l'on vit carrément sous le même toit pendant plusieurs semaines. Le disque n'est forcément pas linéaire, même si le noyau est toujours le même, on ne compose pas de la même manière si on a Michael Gira ou une joueuse de Theremin dans la pièce, on utilise pas les mêmes synthés ou sonorités de boite à rythmes si Lun*na Menoh vient vous faire profiter de sa folie ("Uncomfortable Positions") ou si Doug McCarthy vous fait voir son passif NewWave (même si "We Are Mirror" tient plus de l'EBM). Cette étude quasi anthropologique surprend forcément, le disque n'est de fait pas vraiment homogène, sans non plus avoir l'air d'une bête compilation de moment, c'est en quelque sorte un manifeste, une expérimentation sociale et musicale, mais qui contient de très bons titres.
Car oui, passé le côté performance du projet, il faut quand même admettre que c'est une sacrée réussite ce Detroit House Guests, on y retrouve beaucoup de facettes différentes de la musique électronique, qu'elle soit expérimental, martial ou presque house, rien ne tombe jamais dans la facilité, bien au contraire. Un concept intelligent, un album réussi, que demander de plus !
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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