Ropoporose
Kernel, Foreign Moons |
Label :
Yotanka |
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Romain & Pauline sont de retour. Deux ans après l'excellent Elephant Love qui se bonifie encore au gré des écoutes et des concerts, voilà Kernel, Foreign Moons qui débarque.
On retrouve avec un certain délice ce mélange de chansons pop cotonneuses et de tubes instantanés joués pied au plancher, emmené par la douce voix de Pauline. Le groupe convainc sans peine tout au long de ces douze titres, notamment sur "Fishes Are Love" qui reflète bien ce mélange en une seule chanson. Armée de son looper, Pauline fait oublier qu'elle est toute seule avec sa guitare presque aussi grande qu'elle, c'est assez impressionnant, sans le savoir on pourrait bien imaginer qu'ils sont deux ou trois. Romain tient la baraque derrière sa batterie, inventif comme jamais, que ce soit dans la violence ou dans la douceur, il est épatant ce jeune homme.
Une osmose géniale règne entre le frère & la soeur, tout découle naturellement, ils donnent une impression de facilité déconcertante, de mélodies faciles & immédiates alors qu'en fait, c'est totalement l'inverse. Quand on s'attarde un peu sur les titres et leurs constructions, on se rend vite compte que c'est quand bien alambiqué leur histoire, sur un titre comme "Moon" par exemple, où l'impression d'un être unique à plusieurs membres, jouant plusieurs guitares, un synthé et la batterie tout ça avec un seul et même cerveaux, c'est pour ainsi dire bluffant.
C'est aussi ça la force de Ropoporose, sous couvert de mélodie immédiate, de chansons accrocheuses & d'apparence faciles, il y a un vrai travail d'orfèvre, sur "Skeletons" notamment, où Romain fait entendre sa voix grave contrastant avec celle de Pauline, sur "None" avec toutes ces boucles qui se mélangent. Ils maitrisent une certaine image de la pop, énervée ou douce, rageuse ou pure.
Le second album est parfois casse gueule, surtout quand le premier est aussi bien accueilli qu'Elephant Love. Mais ils continuent sur la voie, développe les thèmes et les idées du premier en y ajoutant de la maîtrise, de la folie et une certaine dose de génie même, sans pour autant se la jouer math-rock & tenter d'en mettre plein la vue comme beaucoup. Une réussite totale.
On retrouve avec un certain délice ce mélange de chansons pop cotonneuses et de tubes instantanés joués pied au plancher, emmené par la douce voix de Pauline. Le groupe convainc sans peine tout au long de ces douze titres, notamment sur "Fishes Are Love" qui reflète bien ce mélange en une seule chanson. Armée de son looper, Pauline fait oublier qu'elle est toute seule avec sa guitare presque aussi grande qu'elle, c'est assez impressionnant, sans le savoir on pourrait bien imaginer qu'ils sont deux ou trois. Romain tient la baraque derrière sa batterie, inventif comme jamais, que ce soit dans la violence ou dans la douceur, il est épatant ce jeune homme.
Une osmose géniale règne entre le frère & la soeur, tout découle naturellement, ils donnent une impression de facilité déconcertante, de mélodies faciles & immédiates alors qu'en fait, c'est totalement l'inverse. Quand on s'attarde un peu sur les titres et leurs constructions, on se rend vite compte que c'est quand bien alambiqué leur histoire, sur un titre comme "Moon" par exemple, où l'impression d'un être unique à plusieurs membres, jouant plusieurs guitares, un synthé et la batterie tout ça avec un seul et même cerveaux, c'est pour ainsi dire bluffant.
C'est aussi ça la force de Ropoporose, sous couvert de mélodie immédiate, de chansons accrocheuses & d'apparence faciles, il y a un vrai travail d'orfèvre, sur "Skeletons" notamment, où Romain fait entendre sa voix grave contrastant avec celle de Pauline, sur "None" avec toutes ces boucles qui se mélangent. Ils maitrisent une certaine image de la pop, énervée ou douce, rageuse ou pure.
Le second album est parfois casse gueule, surtout quand le premier est aussi bien accueilli qu'Elephant Love. Mais ils continuent sur la voie, développe les thèmes et les idées du premier en y ajoutant de la maîtrise, de la folie et une certaine dose de génie même, sans pour autant se la jouer math-rock & tenter d'en mettre plein la vue comme beaucoup. Une réussite totale.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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