Bon Iver
22, A Million |
Label :
Jagjaguwar |
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C'est sans doute la première fois que je me fends d'une chronique sur ce site pour déglinguer un album, surtout après ne l'avoir écouté qu'une fois et demi en entier. Si je le fais aujourd'hui, c'est peut-être pour éviter à d'autres de s'amocher les oreilles.
Pourquoi me suis-je infligé l'écoute entière de cet album s'il est si pénible que ça, me direz-vous avec raison ? Sans doute parce que le sieur Justin Vernon aka Bon Iver passe en tête d'affiche au festival Nos Primavera de Porto cette année et que je voulais savoir s'il fallait que je bloque ce créneau pour le revoir ou si je pouvais prévoir autre chose à ce moment-là (une tournée de shots avec Poplaboubou et McNulty, par exemple). Certes, j'aurais peut-être dû commencer par l'album précédent, la transition avec For Emma, Forever Ago aurait peut-être été moins difficile. Non pas que le premier album du bonhomme m'ait laissé un souvenir impérissable, mais je l'ai écouté avec plaisir pendant quelques semaines, avant d'avoir le plaisir de l'entendre interprété par son auteur dans un festival gallois, allongé dans l'herbe à la nuit tombante (moi, pas lui, hein).
Honnêtement, si je n'avais pas eu cette prosaïque raison d'aller au bout, j'aurais arrêté au bout du deuxième morceau. Mais Deezer vient de passer au dernier morceau et je suis encore vivant, et mes oreilles aussi. J'ai cru plusieurs fois que la version uploadée était vérolée. Mais non, ces effets sont voulus. C'est un peu comme si Animal Collective avait remixé le premier album de Bon Iver après un pari stupide en ajoutant des effets sur la voix (accélération, vocoder...), des bidouilles électroniques, de la compression, des ruptures brutales un peu partout. Faisant ressortir le côté ampoulé de ses chansons.
Cet album ne démarre jamais vraiment, en fait. Certes, le rythme était déjà haché sur son premier album. Mais il y avait quelque chose de plus subtil dans sa musique, que l'électronique semble avoir dissous. J'espère sincèrement que quelqu'un va passer après moi pour expliquer ce qui fait le succès de cet album. Mais en attendant, j'ai beau tenter une deuxième écoute, il m'agace toujours autant.
Pourquoi me suis-je infligé l'écoute entière de cet album s'il est si pénible que ça, me direz-vous avec raison ? Sans doute parce que le sieur Justin Vernon aka Bon Iver passe en tête d'affiche au festival Nos Primavera de Porto cette année et que je voulais savoir s'il fallait que je bloque ce créneau pour le revoir ou si je pouvais prévoir autre chose à ce moment-là (une tournée de shots avec Poplaboubou et McNulty, par exemple). Certes, j'aurais peut-être dû commencer par l'album précédent, la transition avec For Emma, Forever Ago aurait peut-être été moins difficile. Non pas que le premier album du bonhomme m'ait laissé un souvenir impérissable, mais je l'ai écouté avec plaisir pendant quelques semaines, avant d'avoir le plaisir de l'entendre interprété par son auteur dans un festival gallois, allongé dans l'herbe à la nuit tombante (moi, pas lui, hein).
Honnêtement, si je n'avais pas eu cette prosaïque raison d'aller au bout, j'aurais arrêté au bout du deuxième morceau. Mais Deezer vient de passer au dernier morceau et je suis encore vivant, et mes oreilles aussi. J'ai cru plusieurs fois que la version uploadée était vérolée. Mais non, ces effets sont voulus. C'est un peu comme si Animal Collective avait remixé le premier album de Bon Iver après un pari stupide en ajoutant des effets sur la voix (accélération, vocoder...), des bidouilles électroniques, de la compression, des ruptures brutales un peu partout. Faisant ressortir le côté ampoulé de ses chansons.
Cet album ne démarre jamais vraiment, en fait. Certes, le rythme était déjà haché sur son premier album. Mais il y avait quelque chose de plus subtil dans sa musique, que l'électronique semble avoir dissous. J'espère sincèrement que quelqu'un va passer après moi pour expliquer ce qui fait le succès de cet album. Mais en attendant, j'ai beau tenter une deuxième écoute, il m'agace toujours autant.
A éviter 6/20 | par Myfriendgoo |
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