Hello=fire
Hello=Fire |
Label :
Schnitzel |
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Dean Fertita, avant d'intégrer les Dead Weather de Jack White et après être devenu l'une des reines de l'âge de pierre, a créé son projet solo Hello=Fire. Projet solo oui et non car pour l'occasion il s'acoquine avec son vieux pote de lycée Brendan Benson et à deux ils signent 6 titres sur 12. Les potes ont déjà joué ensemble auparavant, avec The Waxwings le groupe de Dean ou lors de la première tournée des Raconteurs (re-salut Jack). Et le Brendan a visiblement pas mal d'influence sur Dean, à tel point que si l'on ne prête pas vraiment attention aux détails, on pourrait croire que l'on écoute un disque de Benson. Leurs voix semblables se mêlent tellement bien qu'il en devient parfois difficile de dire qui est qui – le jeu de piste peut commencer –.
Des compositions écrites à deux à celles provenant principalement de la simple imagination de Dean, tout est bon dans ce disque ; ce n'est pas au point de marquer toute une génération ou de devenir inoubliable, mais c'est fichtrement bon ! De la pop-rock avec des mélodies efficaces et entêtantes aux riffs de guitare rentre dedans sans trop faire de dégâts aux oreilles ("She's Mine In Sorrow"/"Faint Notion") ; on est là pour s'éclater, pour respirer la bonne humeur sans trop prendre de risques. Et c'est parfois un peu dommage car ce disque est aussi la porte d'entrée pour découvrir Dean Fertita, l'artiste complet à part entière et non plus le leader du groupe, le sideman ou le musicien de studio, et malheureusement le monsieur est arrivé ou a décidé de s'émanciper un peu trop tard... Son comparse est passé par là et d'autres, tout aussi doué que lui, ont déjà sorti des albums de qualité alors pourquoi Hello=Fire serait à part ? Peut-être pour son ambiance ("Far From It") ou plutôt pour sa production assez simple ; il n'a pas envie de combler tous les trous du spectre musical – il ne se prend pas pour celui qu'il n'est pas –, il n'est pas là pour remplir les stades ; sa musique est faite pour s'éclater dans sa chambre pour se revoir adolescent ou dans des salles à capacité respectable. "Certain Circles" / "She Gets Remote" / "Mirror Each Other" / "Looking Daggers" / "I Wanna Like You" se sont toutes de grandes bouffées d'oxygènes, des défouloirs, ça fait un bien fou et c'est ce qu'on doit retenir de cet opus, il rend heureux à son écoute.
Hello=Fire se termine toujours de la même manière, un sourire reste figé sur notre visage, de bonnes chansons sont fixées dans notre esprit, mais malheureusement on se demande encore qui a chanté quoi... Quelle idée d'avoir les mêmes voix aussi...
Des compositions écrites à deux à celles provenant principalement de la simple imagination de Dean, tout est bon dans ce disque ; ce n'est pas au point de marquer toute une génération ou de devenir inoubliable, mais c'est fichtrement bon ! De la pop-rock avec des mélodies efficaces et entêtantes aux riffs de guitare rentre dedans sans trop faire de dégâts aux oreilles ("She's Mine In Sorrow"/"Faint Notion") ; on est là pour s'éclater, pour respirer la bonne humeur sans trop prendre de risques. Et c'est parfois un peu dommage car ce disque est aussi la porte d'entrée pour découvrir Dean Fertita, l'artiste complet à part entière et non plus le leader du groupe, le sideman ou le musicien de studio, et malheureusement le monsieur est arrivé ou a décidé de s'émanciper un peu trop tard... Son comparse est passé par là et d'autres, tout aussi doué que lui, ont déjà sorti des albums de qualité alors pourquoi Hello=Fire serait à part ? Peut-être pour son ambiance ("Far From It") ou plutôt pour sa production assez simple ; il n'a pas envie de combler tous les trous du spectre musical – il ne se prend pas pour celui qu'il n'est pas –, il n'est pas là pour remplir les stades ; sa musique est faite pour s'éclater dans sa chambre pour se revoir adolescent ou dans des salles à capacité respectable. "Certain Circles" / "She Gets Remote" / "Mirror Each Other" / "Looking Daggers" / "I Wanna Like You" se sont toutes de grandes bouffées d'oxygènes, des défouloirs, ça fait un bien fou et c'est ce qu'on doit retenir de cet opus, il rend heureux à son écoute.
Hello=Fire se termine toujours de la même manière, un sourire reste figé sur notre visage, de bonnes chansons sont fixées dans notre esprit, mais malheureusement on se demande encore qui a chanté quoi... Quelle idée d'avoir les mêmes voix aussi...
Très bon 16/20 | par Beckuto |
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