City Of Caterpillar
City Of Caterpillar |
Label :
Level Plane |
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City of Caterpillar offre un LP 7 titres magnifique. Le groupe a réussi à unir brillamment des passages hardcore avec des mélodies marquantes, des sonorités rappelant Godspeed, Mogwai.
L'album ouvre avec "And You Are Wondering How a Top Floor Could Replace Heaven", des passages tout en tension qui laissent place à des montées où le batteur se fait vraiment plaisir ! La voix est agressive et se confond avec les riffs hardcore, c'est vraiment une particularité qui m'a plu : le chant n'est pas mixé dix fois au dessus des instruments (à l'opposé par exemple de l'insupportable dernier album de Thursday). Le groupe affectionne les changements de rythmes qui vous cassent la nuque. Les membres ont un sens du tempo incroyable et ont créé un album remarquable pour la qualité et la diversité des ambiances.
L'album se termine par le 'tube' : intro qui bastonne, le batteur rentre caisse clair-kick et sort le grand jeu, les textes sont scandés ("There's no one here !"), et on se prend à les chantonner des jours entiers.
Cet album laissait présager de bonnes choses, malheureusement les membres ont annoncé il y a quelques mois qu'ils se séparaient. On n'aura donc pas la chance de les voir en Europe. Néanmoins ruez-vous dessus !
L'album ouvre avec "And You Are Wondering How a Top Floor Could Replace Heaven", des passages tout en tension qui laissent place à des montées où le batteur se fait vraiment plaisir ! La voix est agressive et se confond avec les riffs hardcore, c'est vraiment une particularité qui m'a plu : le chant n'est pas mixé dix fois au dessus des instruments (à l'opposé par exemple de l'insupportable dernier album de Thursday). Le groupe affectionne les changements de rythmes qui vous cassent la nuque. Les membres ont un sens du tempo incroyable et ont créé un album remarquable pour la qualité et la diversité des ambiances.
L'album se termine par le 'tube' : intro qui bastonne, le batteur rentre caisse clair-kick et sort le grand jeu, les textes sont scandés ("There's no one here !"), et on se prend à les chantonner des jours entiers.
Cet album laissait présager de bonnes choses, malheureusement les membres ont annoncé il y a quelques mois qu'ils se séparaient. On n'aura donc pas la chance de les voir en Europe. Néanmoins ruez-vous dessus !
Parfait 17/20 | par Da milk |
Posté le 01 juin 2005 à 11 h 50 |
Attention, c'est du lourd !
On m'a passé City Of Caterpillar hier, et je dois dire que j'en ai le souffle coupé.
Peut-être un peu difficile d'abord (son hyper mordant, breaks erratiques, violence aveugle faisant suite à des passages beaucoup plus calmes, pour mieux faire ressortir l'angoisse), cet album révèle ses finesses, sa majesté et sa classe de tout bon groupe de Hardcore.
Ce qui marque ce sont ces nappes noisy en plein morceau, nous entraînant en plein voyage ... pas drôle le voyage, plutôt sombre, triste, un matin pluvieux de novembre dans les corons. Parce que City Of Caterpillar, c'est beaucoup de colère, de rage, de tristesse, déballées sans grande cérémonie, mise à nue, dégueulasse, un miroir vers nos propres entrailles : les petits secrets, les petites crasses, les mensonges, les trahisons ...
Ca vous redresse un homme, ça lui fait cracher toutes ses bassesses.
Alors sur le coup ça fait très mal, mais qu'est ce qu'on se sent mieux après City Of Caterpillar !
On m'a passé City Of Caterpillar hier, et je dois dire que j'en ai le souffle coupé.
Peut-être un peu difficile d'abord (son hyper mordant, breaks erratiques, violence aveugle faisant suite à des passages beaucoup plus calmes, pour mieux faire ressortir l'angoisse), cet album révèle ses finesses, sa majesté et sa classe de tout bon groupe de Hardcore.
Ce qui marque ce sont ces nappes noisy en plein morceau, nous entraînant en plein voyage ... pas drôle le voyage, plutôt sombre, triste, un matin pluvieux de novembre dans les corons. Parce que City Of Caterpillar, c'est beaucoup de colère, de rage, de tristesse, déballées sans grande cérémonie, mise à nue, dégueulasse, un miroir vers nos propres entrailles : les petits secrets, les petites crasses, les mensonges, les trahisons ...
Ca vous redresse un homme, ça lui fait cracher toutes ses bassesses.
Alors sur le coup ça fait très mal, mais qu'est ce qu'on se sent mieux après City Of Caterpillar !
Très bon 16/20
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