Larsen
Of Grog Vim |
Label :
Important |
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Of Grog Vim. Tout ce que je sais de ce bon vieux Grog, c'est qu'il serait un visionnaire, une vraie légende. A-t-il existé ? Est ce une création, une légende urbaine ? En tout cas le web se fait très discret à son sujet. Peut être a-t-on nommé une boisson revigorante d'après son nom, mais là c'est vraiment de la pure spéculation de ma part.
Toujours est il que ce Grog Vim est au centre de ce nouvel album de Larsen, le quinzième déjà. Premier album entièrement instrumental de la formation italienne, qui a invité pour l'occasion Thor Harris (membre de Swans, entre autres) pour souffler dans son trombone sur deux titres, "Grog Descending" & "The Grog Vim Accident". On pourrait vite associer ce disque au post rock, juger hâtivement à l'écoute de la première pièce certaines similitudes avec Godspeed, mais ce serait méchamment se méprendre. Larsen, c'est bien plus que ça, ils expérimentent, cherchent, le fossé est large entre l'intoductif "Mother Vim" et sa suite directe "Gordon & Grog".
Plus que dans le post-rock, on serait plutôt ici dans la "Musique de Film Imaginée" tel que le père Newcombe avait nommé l'un de ses albums. Les titres évocateurs qui racontent une histoire à eux seuls, la bande son de cette histoire laisse libre court à nos fantasmes, on se plait à rêver la vie de Grog, à se laisser promener par ces italiens & leurs sonorités magiques, ce mélange d'instruments "classiques" et électroniques évoquant en filigrane parfois Spectrum ("Aiming The Target"), une mélodie presque enfantine se fait parasiter par une armée de droïdes, de percussions cristallines, plus tard une ambiance cotonneuse se faire chambouler par une batterie égoïste, c'est ce mélange, cet assemblage d'éléments disparates qui au final sont fait pour s'assembler et qui étonne, tant les pièces de ce puzzle musicale s'emboitent les unes dans les autres.
Pas un titre ne se ressemble, certains passages sembleront immédiats tandis que d'autres... Vous désorienterons certainement.
"La musique est un cri qui vient de l'intérieur" nous disait le fameux baroudeur stéphanois, ce serait une bien belle définition pour ce disque instrumental, tant le rendu est indescriptible, sensoriel presque.
Une plongée dans la vie de Grog Vim, muse masculine qui inspira ce beau disque, peu importe finalement de vraiment savoir qui il est, ce qu'il a fait, son aura fait marcher le cerveau malade du groupe de la plus belle des manières, et c'est bien là ce qu'on demande à une muse. Pas le groupe non.
Toujours est il que ce Grog Vim est au centre de ce nouvel album de Larsen, le quinzième déjà. Premier album entièrement instrumental de la formation italienne, qui a invité pour l'occasion Thor Harris (membre de Swans, entre autres) pour souffler dans son trombone sur deux titres, "Grog Descending" & "The Grog Vim Accident". On pourrait vite associer ce disque au post rock, juger hâtivement à l'écoute de la première pièce certaines similitudes avec Godspeed, mais ce serait méchamment se méprendre. Larsen, c'est bien plus que ça, ils expérimentent, cherchent, le fossé est large entre l'intoductif "Mother Vim" et sa suite directe "Gordon & Grog".
Plus que dans le post-rock, on serait plutôt ici dans la "Musique de Film Imaginée" tel que le père Newcombe avait nommé l'un de ses albums. Les titres évocateurs qui racontent une histoire à eux seuls, la bande son de cette histoire laisse libre court à nos fantasmes, on se plait à rêver la vie de Grog, à se laisser promener par ces italiens & leurs sonorités magiques, ce mélange d'instruments "classiques" et électroniques évoquant en filigrane parfois Spectrum ("Aiming The Target"), une mélodie presque enfantine se fait parasiter par une armée de droïdes, de percussions cristallines, plus tard une ambiance cotonneuse se faire chambouler par une batterie égoïste, c'est ce mélange, cet assemblage d'éléments disparates qui au final sont fait pour s'assembler et qui étonne, tant les pièces de ce puzzle musicale s'emboitent les unes dans les autres.
Pas un titre ne se ressemble, certains passages sembleront immédiats tandis que d'autres... Vous désorienterons certainement.
"La musique est un cri qui vient de l'intérieur" nous disait le fameux baroudeur stéphanois, ce serait une bien belle définition pour ce disque instrumental, tant le rendu est indescriptible, sensoriel presque.
Une plongée dans la vie de Grog Vim, muse masculine qui inspira ce beau disque, peu importe finalement de vraiment savoir qui il est, ce qu'il a fait, son aura fait marcher le cerveau malade du groupe de la plus belle des manières, et c'est bien là ce qu'on demande à une muse. Pas le groupe non.
Parfait 17/20 | par X_Lok |
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