Islands
Montréal - Canada [Zoobizarre] - vendredi 11 novembre 2005 |
Aurélie est une fille trop cool.
Pour son anniversaire, Aurélie a décidé d'inviter ses amis pour faire la fête. Plutôt que de choisir le banal bar du coin, Aurélie (la fille trop cool, donc) jette son dévolu sur le nouvel antre des soirées branchées montréalaises : le Zoobizarre, ancienne salle bordelaise qui a récemment traversé l'Atlantique pour s'installer au Québec. Les invitations sont lancées, le bruit circule, ne reste plus qu'à repasser sa plus belle chemise à paillettes et répéter ses pas de danse en attendant vendredi soir...
Mais voilà que jeudi dans la journée, le bruit court sur Internet qu'un concert sera organisé pour débuter la soirée du lendemain. 'A super-terrific-secret show', pouvait-on lire sur les forums anglophones. Les gens doivent se douter qu'Aurélie est une fille trop cool et que la soirée sera à marquer d'une pierre blanche, tout le monde s'active. Au programme, de dernière minute donc : Dante DeCaro (ex-guitariste de Hot Hot Heat) et Islands, pour son troisième concert post-Unicorns.
Si on a lu ma précédente chronique sur ces derniers, on se rappellera [y a des gens qui suivent, ici ???] que leur dernière prestation au Métropolis, dans le cadre du festival MEG (-la première étant le concert d'ouverture de Beck au festival Pop Montréal-), m'avait laissé sur ma faim. J'avais trouvé le groupe moyennement à l'aise, moins spontané que Unicorns, concluant qu'il faudrait leur laisser un peu de temps pour faire leurs preuves et les revoir sur scène. Je ne pensais pourtant pas que ce temps serait si réduit et ne m'attendais donc pas à bien grand chose de neuf en les revoyant à l'affiche, moins d'un mois après le MEG. Sauf que ...
Sauf que cette fois, étonnamment, l'impression était tout à fait différente ! La salle, d'abord. Autant le Métropolis est une grande salle, assez froide, dans laquelle il ne doit pas être facile de jouer pour un jeune groupe, autant le Zoobizarre est minuscule (une curieuse cave voûtée ... au premier étage), chaud (très chaud ce soir là, la salle étant sursaturée) et convivial. Le moins qu'on puisse dire, c'est que cela s'est ressenti sur la musique ... et sur l'ambiance. Les musiciens semblaient bien plus à l'aise et heureux de jouer. Le public l'était d'être présent !
La scène étant microscopique, on imaginait mal que les sept musiciens du groupe puissent y tenir. Et pourtant, ils étaient tous présents ... très serrés, mais présents. Curieusement cette fois, aucun instrument ne semblait inutile. Les violons apportaient une touche festive bien plus perceptible que lors de leur dernier concert. On n'aura pas eu droit au light-show assez impressionnant du MEG, certes. Mais force est de constater que la proximité sied bien plus à un groupe tel que celui-ci, que la froideur des grandes salles.
Cette proximité faisait aussi ressortir ce côté un peu 'brouillon' qu'on aimait chez Unicorns. Ca ne semble pas toujours parfait ? ... Peu importe, car ça sonne plus spontané, plus fun. La scène se transforme en salle de jeu, l'ami DeCaro vient rejoindre le band avec sa guitare sèche [voir la photo]. Le thermomètre n'en finira plus de monter dans la salle, la plaza St-Hubert, d'habitude si calme, doit encore s'en souvenir !
Pour résumer, une agréable surprise, donc, que de revoir Islands pour un show court, enlevé et dynamique. Les montréalais dans le coup l'auront d'ailleurs pressenti puisque la salle était remplie de pas mal de têtes connues de la scène indie locale : Régine et Win d'Arcade Fire, les gens de Wolf Parade, ou encore DJ Masala himself ... sans oublier Aurélie, bien sûr !
Bonne route à Islands ... et bon anniversaire, Aurélie !
Pour son anniversaire, Aurélie a décidé d'inviter ses amis pour faire la fête. Plutôt que de choisir le banal bar du coin, Aurélie (la fille trop cool, donc) jette son dévolu sur le nouvel antre des soirées branchées montréalaises : le Zoobizarre, ancienne salle bordelaise qui a récemment traversé l'Atlantique pour s'installer au Québec. Les invitations sont lancées, le bruit circule, ne reste plus qu'à repasser sa plus belle chemise à paillettes et répéter ses pas de danse en attendant vendredi soir...
Mais voilà que jeudi dans la journée, le bruit court sur Internet qu'un concert sera organisé pour débuter la soirée du lendemain. 'A super-terrific-secret show', pouvait-on lire sur les forums anglophones. Les gens doivent se douter qu'Aurélie est une fille trop cool et que la soirée sera à marquer d'une pierre blanche, tout le monde s'active. Au programme, de dernière minute donc : Dante DeCaro (ex-guitariste de Hot Hot Heat) et Islands, pour son troisième concert post-Unicorns.
Si on a lu ma précédente chronique sur ces derniers, on se rappellera [y a des gens qui suivent, ici ???] que leur dernière prestation au Métropolis, dans le cadre du festival MEG (-la première étant le concert d'ouverture de Beck au festival Pop Montréal-), m'avait laissé sur ma faim. J'avais trouvé le groupe moyennement à l'aise, moins spontané que Unicorns, concluant qu'il faudrait leur laisser un peu de temps pour faire leurs preuves et les revoir sur scène. Je ne pensais pourtant pas que ce temps serait si réduit et ne m'attendais donc pas à bien grand chose de neuf en les revoyant à l'affiche, moins d'un mois après le MEG. Sauf que ...
Sauf que cette fois, étonnamment, l'impression était tout à fait différente ! La salle, d'abord. Autant le Métropolis est une grande salle, assez froide, dans laquelle il ne doit pas être facile de jouer pour un jeune groupe, autant le Zoobizarre est minuscule (une curieuse cave voûtée ... au premier étage), chaud (très chaud ce soir là, la salle étant sursaturée) et convivial. Le moins qu'on puisse dire, c'est que cela s'est ressenti sur la musique ... et sur l'ambiance. Les musiciens semblaient bien plus à l'aise et heureux de jouer. Le public l'était d'être présent !
La scène étant microscopique, on imaginait mal que les sept musiciens du groupe puissent y tenir. Et pourtant, ils étaient tous présents ... très serrés, mais présents. Curieusement cette fois, aucun instrument ne semblait inutile. Les violons apportaient une touche festive bien plus perceptible que lors de leur dernier concert. On n'aura pas eu droit au light-show assez impressionnant du MEG, certes. Mais force est de constater que la proximité sied bien plus à un groupe tel que celui-ci, que la froideur des grandes salles.
Cette proximité faisait aussi ressortir ce côté un peu 'brouillon' qu'on aimait chez Unicorns. Ca ne semble pas toujours parfait ? ... Peu importe, car ça sonne plus spontané, plus fun. La scène se transforme en salle de jeu, l'ami DeCaro vient rejoindre le band avec sa guitare sèche [voir la photo]. Le thermomètre n'en finira plus de monter dans la salle, la plaza St-Hubert, d'habitude si calme, doit encore s'en souvenir !
Pour résumer, une agréable surprise, donc, que de revoir Islands pour un show court, enlevé et dynamique. Les montréalais dans le coup l'auront d'ailleurs pressenti puisque la salle était remplie de pas mal de têtes connues de la scène indie locale : Régine et Win d'Arcade Fire, les gens de Wolf Parade, ou encore DJ Masala himself ... sans oublier Aurélie, bien sûr !
Bonne route à Islands ... et bon anniversaire, Aurélie !
Très bon 16/20 | par Mage |
Note du rédacteur :
Merci à Nika Vee pour la photo http://agencychick.typepad.com/
Merci à Nika Vee pour la photo http://agencychick.typepad.com/
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