Ho99o9
Strasbourg [La Laiterie, Salle Club] - dimanche 13 novembre 2022 |
La soirée commence vers 19h30 avec un groupe de jeunes punks rappeurs, Train Fantôme. Ils sont six plus un DJ, ils mettent d'emblée l'ambiance et semblent être connus par une partie du public présent dans la salle qui se chauffe, à commencer par trois jeunes, habillés de t-shirts rouges et cagoulés comme des ninjas, croisés plus tôt dans le couloir. Le feu est allumé ! Les jeunes pleins d'énergie du collectif en veulent, ils se donnent, rien de tel pour nous préparer au mieux pour le concert de Ho99o9 à Strasbourg ce soir.
La foule devient plus compacte. Les punks rappeurs américains entrent en scène et se sont un peu plus de trente morceaux en liste qui vont faire secouer dans la Salle Club, spectacle qui sera visuellement jouissif si on reste à l'arrière. The BPM, tel un maître vaudou derrière sa machine, est coiffé d'un haut chapeau d'épouvantail qu'il finira par enlever. Son look fait penser à un Jamiroquai maléfique avec ses lèvres maquillées façon Jocker et qui révèlent de plusieurs sourires une dentition métallisée ; il foutrait autant la trouille que Maxime Reality de The Prodigy en 1997 dans le clip, "Breathe". Des premiers morceaux passent, rapides comme ceux que les aînés associables des Bad Brains faisaient. Sapé d'un débardeur noir avec Police écrit dessus, Eaddy, tondu à l'iroquoise, fouette l'air de ses longs dreadlocks en hochant énergiquement sa tête et présente une musculature comme taillée dans du bois brut. Brute, la musique explosive de Ho99o9 l'est. Le batteur assure avec une rythmique bien carrée, ça claque! Devant la scène, c'est en ébullition : ça saute, ça pogote, ça slame un peu et on aura droit même à deux murs de la mort dans l'un desquels Eaddy, perché sur les épaules d'un des jeunes ninjas rouges décagoulé, se fera submerger. Le groupe américain permet des interludes de tendresse entre des déferlantes d'énergie en passant "My Way" par Frank Sinatra ou encore le tube dance des années 1990, "Gipsy Woman" de Crystals Waters (où on voit le vaudou DJ aux dents de métal prendre son panard), mais aussi au milieu d'autres comme pour les monstrueux "Battery Not Included" et "Bite My Face". Arrive la reprise de "March Of The Pigs" de Nine Inch Niles qui fait plaisir. Le concert se finit avec le hardcore "Get A Grip" et à la grande joie, l'hymne brûlot "DeathKults Disciples", la scène s'alourdissant de monde. C'est déjà fini ! Il est 21h30 et les projecteurs sont éteints.
Voir Ho99o9 en live fait un bien du tonnerre car c'est assister à un concert rageur et cathartique mené par deux types qui se montrent aussi cools* que fous.
*Voir comment The BPM se laisse aimablement prendre plusieurs fois en selfie, après le show, sur la scène avec des personnes contentes d'être venues.
La foule devient plus compacte. Les punks rappeurs américains entrent en scène et se sont un peu plus de trente morceaux en liste qui vont faire secouer dans la Salle Club, spectacle qui sera visuellement jouissif si on reste à l'arrière. The BPM, tel un maître vaudou derrière sa machine, est coiffé d'un haut chapeau d'épouvantail qu'il finira par enlever. Son look fait penser à un Jamiroquai maléfique avec ses lèvres maquillées façon Jocker et qui révèlent de plusieurs sourires une dentition métallisée ; il foutrait autant la trouille que Maxime Reality de The Prodigy en 1997 dans le clip, "Breathe". Des premiers morceaux passent, rapides comme ceux que les aînés associables des Bad Brains faisaient. Sapé d'un débardeur noir avec Police écrit dessus, Eaddy, tondu à l'iroquoise, fouette l'air de ses longs dreadlocks en hochant énergiquement sa tête et présente une musculature comme taillée dans du bois brut. Brute, la musique explosive de Ho99o9 l'est. Le batteur assure avec une rythmique bien carrée, ça claque! Devant la scène, c'est en ébullition : ça saute, ça pogote, ça slame un peu et on aura droit même à deux murs de la mort dans l'un desquels Eaddy, perché sur les épaules d'un des jeunes ninjas rouges décagoulé, se fera submerger. Le groupe américain permet des interludes de tendresse entre des déferlantes d'énergie en passant "My Way" par Frank Sinatra ou encore le tube dance des années 1990, "Gipsy Woman" de Crystals Waters (où on voit le vaudou DJ aux dents de métal prendre son panard), mais aussi au milieu d'autres comme pour les monstrueux "Battery Not Included" et "Bite My Face". Arrive la reprise de "March Of The Pigs" de Nine Inch Niles qui fait plaisir. Le concert se finit avec le hardcore "Get A Grip" et à la grande joie, l'hymne brûlot "DeathKults Disciples", la scène s'alourdissant de monde. C'est déjà fini ! Il est 21h30 et les projecteurs sont éteints.
Voir Ho99o9 en live fait un bien du tonnerre car c'est assister à un concert rageur et cathartique mené par deux types qui se montrent aussi cools* que fous.
*Voir comment The BPM se laisse aimablement prendre plusieurs fois en selfie, après le show, sur la scène avec des personnes contentes d'être venues.
Excellent ! 18/20 | par Pascha |
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