Little Simz
Paris [Lollapaloza Paris, Scène Alternative Stage] - dimanche 17 juillet 2022 |
C'est jamais simple une journée de festival quand on n'est à la base intéressé que par la tête d'affiche. Surtout quand cette dernière n'a rien à voir ou presque avec le reste de la programmation. Alors on cherche. Tiens Little Simz, j'en ai un vague souvenir car son dernier album se retrouvait souvent dans les top 2021.
Après un Turnstile sympathique, j'étais parti dans un tunnel où le temps ressenti était double par rapport au temps réel entre le concert soporiphique de Phoebe Bridgers et la parodie Megan Thee Stallion, dont la "performance" conssite à twerker sur des mp3.
Il fait chaud, je cherche un un coin sans trop de monde, et me voilà donc devant l'alternative stage.
C'est parti. Déjà, première bonne surprise, elle est venue avec un groupe, et un bon. C'est pas grand chose me direz-vous, mais sur ce genre de musique, ça en dit assez long sur le potentiel degré de foutage de gueule (n'est-ce pas A$AP Rocky). Comme son nom l'indique, Simbi Ajikawo n'est pas bien grande, mais elle en impose tout de suite. Le flow, la gestuelle, la justesse dès qu'il s'agit de tenir une note, tout est parfaitement mairtisé.
A mesure que défilent les premiers morceaux, quelques curieux de passages restent, mais on demeure dans une jauge idéale. Sur l'enchainement des morceaux, Ajikawo a le bon goût d'alterner les ambiances plus directes du premier album, et celles du deuxième album, plus orchestrées, ce qui permet d'apprécier les différentes facettes de sa courte discographie, parmi lesquelles "Introvert", "Boss", "Two Worlds Apart" ou encore "Selfish".
2 filles à côté de moi n'auront de cesse de réclamer "Venom", elles seront exaucées, puisque la bien nommée concluera en beauté un concert passé bien vite, idéal pour se changer les idées avant d'attaquer les choses sérieuses.
Une bien belle découverte au final. Un concert où il n'y avait rien à perdre, et où on a beaucoup gagné.
Après un Turnstile sympathique, j'étais parti dans un tunnel où le temps ressenti était double par rapport au temps réel entre le concert soporiphique de Phoebe Bridgers et la parodie Megan Thee Stallion, dont la "performance" conssite à twerker sur des mp3.
Il fait chaud, je cherche un un coin sans trop de monde, et me voilà donc devant l'alternative stage.
C'est parti. Déjà, première bonne surprise, elle est venue avec un groupe, et un bon. C'est pas grand chose me direz-vous, mais sur ce genre de musique, ça en dit assez long sur le potentiel degré de foutage de gueule (n'est-ce pas A$AP Rocky). Comme son nom l'indique, Simbi Ajikawo n'est pas bien grande, mais elle en impose tout de suite. Le flow, la gestuelle, la justesse dès qu'il s'agit de tenir une note, tout est parfaitement mairtisé.
A mesure que défilent les premiers morceaux, quelques curieux de passages restent, mais on demeure dans une jauge idéale. Sur l'enchainement des morceaux, Ajikawo a le bon goût d'alterner les ambiances plus directes du premier album, et celles du deuxième album, plus orchestrées, ce qui permet d'apprécier les différentes facettes de sa courte discographie, parmi lesquelles "Introvert", "Boss", "Two Worlds Apart" ou encore "Selfish".
2 filles à côté de moi n'auront de cesse de réclamer "Venom", elles seront exaucées, puisque la bien nommée concluera en beauté un concert passé bien vite, idéal pour se changer les idées avant d'attaquer les choses sérieuses.
Une bien belle découverte au final. Un concert où il n'y avait rien à perdre, et où on a beaucoup gagné.
Bon 15/20 | par Francislalanne |
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