Crash Normal
Paris [La Maroquinerie - Gonzaï XII] - vendredi 08 février 2013 |
Y'a pas idée de se retrouver dans un tunnel sous Gare du Nord en fin d'après-midi. Sauf si c'est pour bloquer les gens à l'approche du weekend, une sorte de volonté opaque, une cause anarchiste contre la société. Mais peut être rien de tout cela non plus, juste un accident bête, comme ils disent. Toujours est il que mettre plus de 90 minutes pour faire Montparnasse - Ménilmontant, serrés comme des sardines (entre l'huile & les aromates rajouterai Patrick Sébastien, mais je ne mange pas de ce pain là) dans des wagons surblindés..
Fatalement, quand la soirée Gonzaï, douzième du nom, doit débuter à 19h30, on se dit qu'on va immanquablement louper le (voire les) premiers concerts. Et c'est bien ce qui se arriva.
Condamné à faire l'impasse sur Crank, on pénètre dans la cave de la Maroquinerie pour The Dead Mantra. C'est une bière à la main qu'on découvre ce groupe, fuzzé comme il se doit, bien référencé aussi, peut être un peu trop voyantes d'ailleurs ces références. "ça ressemble à Bloc Party" entend on à la sortie. moui, si on veut. On retrouve un type sympa de Crank assis derrière ses disques, on discute un peu, avant de prendre l'air, s'oxygéner à la nicotine pour mieux redescendre dans les profondeurs de la Rue Boyer, Crash Normal nous appelle.
Le duo guitare/batterie fait une nouvelle fois des merveilles, le martèlement continu de la batterie minimale (tom basse, caisse claire & cymbale, point) fait merveille avec la guitare acérée, livrant dans les grandes largeurs des extraits du dernier album en date My Body Got A Land, l'osmose avec le public est immédiate, connaisseurs ou néophytes se massent devant la scène pour une grande communion de rock'n'roll, un peu trop courte à mon goût, mais l'heure passe, et un dernier groupe attend derrière...
Déjà aperçu il y a quelques années au Point Ephémère en première partie de Ty Segall, Jack Of Heart est devenu (bien qu'il le soit déjà à l'époque) un vrai groupe de live. Je sais, c'est un des nombreux lieux communs qu'on peut utiliser, mais là je ne vois pas grand chose d'autre. Mr le chanteur arborant une nouvelle fois une fort jolie paire de gambettes à peine voilées par des bas résilles tenu par un courageux porte jarretelle surmontant d'un t shirt des 49ers (superbowl oblige), les voilà qui déversent leur fougue, devant un public qui n'attendait que ça, un peu à l'image du live de JC Satàn la dernière fois. En moins fiévreux peut être, quoique...
Pas de pilier à escalader ici (cf Point FMR), mais la scène est suffisamment large pour les laisser libre de leurs mouvements, contrairement au public, serré comme des .. (ta gueule Patrick) qui prend visiblement pas mal de plaisir devant ce groupe à haute teneur sexuelle, qui enchaîne les tubes avec une telle facilité, qu'ils surnagent aisément du lot de groupes garages qu'on nous assène depuis des mois.
Mais tout a une fin. La salle se vide doucement, le froid vif nous cueille, le chemin du retour, heureusement sans la neige annoncée depuis quelques jours, avec l'envie de remettre ça, dans quelques semaines, dans une ambiance toute autre, plus électronique cette fois...
Fatalement, quand la soirée Gonzaï, douzième du nom, doit débuter à 19h30, on se dit qu'on va immanquablement louper le (voire les) premiers concerts. Et c'est bien ce qui se arriva.
Condamné à faire l'impasse sur Crank, on pénètre dans la cave de la Maroquinerie pour The Dead Mantra. C'est une bière à la main qu'on découvre ce groupe, fuzzé comme il se doit, bien référencé aussi, peut être un peu trop voyantes d'ailleurs ces références. "ça ressemble à Bloc Party" entend on à la sortie. moui, si on veut. On retrouve un type sympa de Crank assis derrière ses disques, on discute un peu, avant de prendre l'air, s'oxygéner à la nicotine pour mieux redescendre dans les profondeurs de la Rue Boyer, Crash Normal nous appelle.
Le duo guitare/batterie fait une nouvelle fois des merveilles, le martèlement continu de la batterie minimale (tom basse, caisse claire & cymbale, point) fait merveille avec la guitare acérée, livrant dans les grandes largeurs des extraits du dernier album en date My Body Got A Land, l'osmose avec le public est immédiate, connaisseurs ou néophytes se massent devant la scène pour une grande communion de rock'n'roll, un peu trop courte à mon goût, mais l'heure passe, et un dernier groupe attend derrière...
Déjà aperçu il y a quelques années au Point Ephémère en première partie de Ty Segall, Jack Of Heart est devenu (bien qu'il le soit déjà à l'époque) un vrai groupe de live. Je sais, c'est un des nombreux lieux communs qu'on peut utiliser, mais là je ne vois pas grand chose d'autre. Mr le chanteur arborant une nouvelle fois une fort jolie paire de gambettes à peine voilées par des bas résilles tenu par un courageux porte jarretelle surmontant d'un t shirt des 49ers (superbowl oblige), les voilà qui déversent leur fougue, devant un public qui n'attendait que ça, un peu à l'image du live de JC Satàn la dernière fois. En moins fiévreux peut être, quoique...
Pas de pilier à escalader ici (cf Point FMR), mais la scène est suffisamment large pour les laisser libre de leurs mouvements, contrairement au public, serré comme des .. (ta gueule Patrick) qui prend visiblement pas mal de plaisir devant ce groupe à haute teneur sexuelle, qui enchaîne les tubes avec une telle facilité, qu'ils surnagent aisément du lot de groupes garages qu'on nous assène depuis des mois.
Mais tout a une fin. La salle se vide doucement, le froid vif nous cueille, le chemin du retour, heureusement sans la neige annoncée depuis quelques jours, avec l'envie de remettre ça, dans quelques semaines, dans une ambiance toute autre, plus électronique cette fois...
Très bon 16/20 | par X_Lok |
Photos par Chaos
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