Chers amatrices-amateurs de rock'n'roll et de "do-it-yourself", chers enthousiastes de spectacles vivants, réservez votre week-end.
Le vendredi 14/12 et le samedi 15/12, la Ferme de la Justice organise son premier festival autour de quelques-uns des groupes qui sont passés par ses studios.

Vendredi 14 décembre, on vous propose du rock, du rock et encore du rock :
D'abord les Radiations, spécial punkrock77 pas tendre mais subtil avec des chouette sons de guitare (ceux qui aiment les Buzzcocks, les Boys et les Ramones comprendront...)
Puis les Prexley?, 6mètres de haut à eux 3. Imaginez qu'Elvis revienne (mais est-il vraiment parti ?), déménage à New-York et apprenne à jouer de la guitare en regardant des poulets mourir ; pour sûr il vivrait heureux et aurait encore plus de succès auprès des filles, du moins presque autant que les Prexley ?
Viendra ensuite l'heureuse heure d'InVitro. Grands frères du rock-français-pas-chiant. Depuis 1984, ils jouent et font danser dans tous les plans punk. Vraies paroles en français, c'est si rare les rockers francophones, et musique entre les Stooges et Dutronc. À l'heure où certains vont voir les Stones au ParcdesPrinces, 40 ans après leur heure de gloire, venez voir un groupe qui a marqué le rock et qui continue à le marquer.
Enfin, Sire Phacochère (aka Wrathog) viendront mélanger dans vos oreilles des rythmes et des mélodies rock-blues-nowave hypnotiques, très efficaces pour se remuer et secouer sa tête.

Le Samedi 15 décembre, on continuera de visiter les nuances du rock.
On découvrira d'abord Stérile, dont le nom indique bien leurs goûts pour BlackSabath, les plans grunge, et la noise-music. Ceux qui s'habillent en noir, ceux qui ont les cheveux longs, ceux qui se méfient de Philippe Manœuvre vont adorer, les autres aussi.
Enob ajouteront ensuite une bonne dose de noisy music à la soirée. Les filles voient en eux trois jeunes éphèbes aux ambiances sentimentales et slow sous acide, tandis que les garçons aiment leur rythmique énergique et leur guitare acide de punks, à moins que ce soit l'inverse.
Tchiki Boum viendra colorer le concert d'une délicate touche de new-wave punk. De belles harmonies acidulées, une rythmique lourde et efficace, et un chanteur crooner plus beau que Chris Isaac, Tchiki Boum représente le pendant synthé pop punk wave du beau rock. Si vous ne parlez pas anglais, dépêchez vous d'apprendre, ce serait dommage de ne pas comprendre leurs paroles...
Pour clore ce beau week-end il ne fallait plus que TuePogoE64. Mort du twist, du punk, mort de la new-wave, mort du rock, Tuepogoe64 hésite entre speederie estampillée 77, slow lourd rampant, et poppunkwave. Ceux qui aiment adorent, les autres on s'en fout.

Tout au long de ces deux soirées, la compagnie le GRT vous proposera des spectacles vivants avec de la danse, des invités surprises et des installations du meilleur goût.

Bien sûr pour ce fabuleux festival, il fallait un lieu à la hauteur, décalé, vaste et libertairo-foutraque tel que le CAES, plus vieux squat de France. Mauvaise réputation et musée vivant du rock, cette vieille bâtisse industrielle  se trouve au bord de la Seine et de la nationale 7, à 200m de la gare RER-D de Ris-Orangis.
Chaque soirée coûtera 5€ pour les abonnés et 7€ pour les non abonnés, avec la possibilité de payer 10€ pour les 2 soirées (sympa !). Et il y aura pour vous désaltérer un bar pas cher, et pour vos cadeaux de Noël un marché créatif. Wouah !

Ils arrivent