Mitski
Puberty 2 |
Label :
Dead Oceans |
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Vous connaissez Mitski ? Non ? Moi non plus il y a quelques semaines. Et pourtant, la jeune New-Yorkaise originaire du Japon en est à son quatrième album avec Puberty 2. Une suite d'album qui n'est d'autre qu'une montée en puissance tant sur la qualité que sur la renommée qu'elle acquiert. Son quatrième effort sonne pour Mitski Miyawaki comme l'album de la révélation. Et ce n'est pas trop tôt.
Du haut de ses 25 ans, Mitski force le respect avec ses compositions maîtrisées, gavées de spleen contrebalancé par un certain humour noir. D'emblée, on sent tout l'album à fleur de peau avec la chanson d'ouverture "Happy" d'une fragilité déconcertante à l'entame. Mais ce que je retiens surtout, c'est la richesse de cet album. Certaines pistes parmi les plus dantesques semblent implacables. Malgré le début trompeur teinté de vulnérabilité, les chansons finissent toujours par se mouvoir en un morceau grandiose, d'une puissance déroutante. Rien que l'écoute de "Your Best American Girl" et son mur de guitare final suffit à convaincre de la volubilité et la profondeur de cet album. Cette chanson demeure d'ailleurs la meilleure de l'album et l'une des meilleures compositions indie rock de ces derniers temps. Rien que ça. Puberty 2 contient aussi son lot de pistes plus énervées ("My Body's Made of Little Crushed Stars", piste punk lo-fi), éthérées ("Thursday Girl" et "Crack Baby") ou tout simplement la perle indie rock addictive ("Dan The Dancer", "A Loving Feeling"). Tout ça en à peine 30 minutes.
On aura bien envie d'égrainer des références : les Breeders et les Pixies pour les tendances rock 90s, St. Vincent pour la voix, ou encore Angel Olsen, elle aussi de retour en 2016. Mais c'est peut-être un peu vain tout ça. L'album montre sans doute bien plus que des références digérées. Il montre une vraie personnalité, un vrai son : celui d'un indie rock dont on n'a décidément pas fini d'en faire le tour, triste mais pas vaincu, fragile mais rugueux. Une prouesse qui a du se construire au fur et à mesure des précédents albums et qui finit enfin par germer avec ce Puberty 2 dont on n'a pas fini de parler.
Du haut de ses 25 ans, Mitski force le respect avec ses compositions maîtrisées, gavées de spleen contrebalancé par un certain humour noir. D'emblée, on sent tout l'album à fleur de peau avec la chanson d'ouverture "Happy" d'une fragilité déconcertante à l'entame. Mais ce que je retiens surtout, c'est la richesse de cet album. Certaines pistes parmi les plus dantesques semblent implacables. Malgré le début trompeur teinté de vulnérabilité, les chansons finissent toujours par se mouvoir en un morceau grandiose, d'une puissance déroutante. Rien que l'écoute de "Your Best American Girl" et son mur de guitare final suffit à convaincre de la volubilité et la profondeur de cet album. Cette chanson demeure d'ailleurs la meilleure de l'album et l'une des meilleures compositions indie rock de ces derniers temps. Rien que ça. Puberty 2 contient aussi son lot de pistes plus énervées ("My Body's Made of Little Crushed Stars", piste punk lo-fi), éthérées ("Thursday Girl" et "Crack Baby") ou tout simplement la perle indie rock addictive ("Dan The Dancer", "A Loving Feeling"). Tout ça en à peine 30 minutes.
On aura bien envie d'égrainer des références : les Breeders et les Pixies pour les tendances rock 90s, St. Vincent pour la voix, ou encore Angel Olsen, elle aussi de retour en 2016. Mais c'est peut-être un peu vain tout ça. L'album montre sans doute bien plus que des références digérées. Il montre une vraie personnalité, un vrai son : celui d'un indie rock dont on n'a décidément pas fini d'en faire le tour, triste mais pas vaincu, fragile mais rugueux. Une prouesse qui a du se construire au fur et à mesure des précédents albums et qui finit enfin par germer avec ce Puberty 2 dont on n'a pas fini de parler.
Excellent ! 18/20 | par WillyB |
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