Night Beats
Who Sold My Generation |
Label :
Heavenly |
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Avec son troisième effort, Night Beats nous offre un magnifique voyage dans le temps. Le groupe arrive sans peine à nous plonger dans une ambiance bourrée de psychotropes en dévoilant des pistes qui se nourrissent de la scène garage, psyché et blues de leurs grands-mères.
Ce périple dans un univers connu et moult fois parcouru nous remet en évidence le talent de ce trio pour pondre des chansons au son terriblement rétro. Ils y parviennent sans pour autant tomber dans la redite ou la comparaison peu flatteuse avec les pontes de la scène de San Francisco. Night Beats nous gratifie d'une collection de compositions où le mariage entre un psyché planant et un son garage entre âpreté et danse fonctionne à plein régime. Tantôt enjôleuse, tantôt tranchante, la guitare donne parfaitement le La. Mieux encore, aucune chanson dispensable n'est à regretter. Tout ici se laisse consommer sans modération. Et croyez-moi, ce Who Sold My Generation pue à plein nez l'album qu'on prendra plaisir à écouter à toute occasion de l'année.
On retiendra l'imparable et quelque peu velvetien "No Cops", le morceau qui allie soul et psyché "Bad Love" qui montre aux Black Keys qui sont les patrons, l'onctueuse "Power Child", l'incartade surf "Right/Wrong" qui ne souffre pas de la comparaison avec Allah-Las, "Last Train to Jordan" et son riff qui pèse lourd, ou encore la conclusion dantesque de l'album "Egypt Berry".
Vous l'aurez compris, Who Sold My Generation se pose comme un de ces délices rétro qu'on ne peut s'empêcher de dévorer goulûment. Il n'y a au final pas grand-chose de plus à dire. Mangez-en, c'est bon.
Ce périple dans un univers connu et moult fois parcouru nous remet en évidence le talent de ce trio pour pondre des chansons au son terriblement rétro. Ils y parviennent sans pour autant tomber dans la redite ou la comparaison peu flatteuse avec les pontes de la scène de San Francisco. Night Beats nous gratifie d'une collection de compositions où le mariage entre un psyché planant et un son garage entre âpreté et danse fonctionne à plein régime. Tantôt enjôleuse, tantôt tranchante, la guitare donne parfaitement le La. Mieux encore, aucune chanson dispensable n'est à regretter. Tout ici se laisse consommer sans modération. Et croyez-moi, ce Who Sold My Generation pue à plein nez l'album qu'on prendra plaisir à écouter à toute occasion de l'année.
On retiendra l'imparable et quelque peu velvetien "No Cops", le morceau qui allie soul et psyché "Bad Love" qui montre aux Black Keys qui sont les patrons, l'onctueuse "Power Child", l'incartade surf "Right/Wrong" qui ne souffre pas de la comparaison avec Allah-Las, "Last Train to Jordan" et son riff qui pèse lourd, ou encore la conclusion dantesque de l'album "Egypt Berry".
Vous l'aurez compris, Who Sold My Generation se pose comme un de ces délices rétro qu'on ne peut s'empêcher de dévorer goulûment. Il n'y a au final pas grand-chose de plus à dire. Mangez-en, c'est bon.
Parfait 17/20 | par WillyB |
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