Sacri Cuori
Delone |
Label :
Glitterbeat |
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Je le confesse bien volontiers, je n'ai pas été vers ce disque pour les bonnes raisons. Au gré de quelques lignes présentant ce nouvel album, un nom a titillé ma curiosité. Un nom bien connu, qui rappelle forcément des choses à pas mal de monde... Steve Shelley. Alors bien sûr il n'est pas à la base du projet, il ne faut pas axer l'écoute du groupe sur ces performances, ni penser que c'est son nouveau groupe (comme ce fut le cas pour Disappears il y a un temps), il est juste là pour faire un peu de batterie, tout comme Marc Ribot est là pour grattouiller quelques notes. C'est quand même assez classe non ?
Delone pourrait presque être la bande originale d'un film épique, fatalement avec ce mélange de Dick Dale & d'Ennio Morricone dès "Bendigo" on pense aux B.O. de Tarantino, mélange de genres & d'influences par excellence. La voix suave de Carla Lippi enchante littéralement les titres de son grain magique, quand ce n'est pas les titres instrumentaux qui illumine vos enceintes. Comment ne pas imaginer un voyage en Italie en écoutant "La Marabina", ou ne pas penser au très bon Rome de Daniel Luppi & Danger Mouse lors du morceau titre "Delone", générique parfait.
L'album entier disperse les ambiances, de la mélodie sifflée dans le pur style western spaghetti à l'évocation d'une Melody Nelson dans un magnifique "Serge" (ce son de basse !), chaque titre est une petite merveille ensoleillée, alternant le chant italien, anglais & même français (grâce à Emmanuelle Sigal, aucun lien), les titres sont plutôt courts mais prennent le temps de se poser, ont l'intelligence de ne pas déborder d'idées tout en surprenant parfois, ces morceaux de vie déglingués donnent le sourire, on a presque envie de se le mettre en boucle ce Delone, bande son idéale d'une sieste au soleil.
Sans le nom de Steve Shelley, ce disque n'aurait sans doute pas retenu mon attention, mais maintenant que j'ai jeté une oreille sur ce disque, qu'il tourne presque en boucle, je me dis que la curiosité est un bien joli défaut. Passer à côté de "Cagliostro Blues", Passer des après midi à singer Micheline Dax en sifflotant ces mélodies, je n'imagine même plus une seconde un été sans ce disque.
Delone pourrait presque être la bande originale d'un film épique, fatalement avec ce mélange de Dick Dale & d'Ennio Morricone dès "Bendigo" on pense aux B.O. de Tarantino, mélange de genres & d'influences par excellence. La voix suave de Carla Lippi enchante littéralement les titres de son grain magique, quand ce n'est pas les titres instrumentaux qui illumine vos enceintes. Comment ne pas imaginer un voyage en Italie en écoutant "La Marabina", ou ne pas penser au très bon Rome de Daniel Luppi & Danger Mouse lors du morceau titre "Delone", générique parfait.
L'album entier disperse les ambiances, de la mélodie sifflée dans le pur style western spaghetti à l'évocation d'une Melody Nelson dans un magnifique "Serge" (ce son de basse !), chaque titre est une petite merveille ensoleillée, alternant le chant italien, anglais & même français (grâce à Emmanuelle Sigal, aucun lien), les titres sont plutôt courts mais prennent le temps de se poser, ont l'intelligence de ne pas déborder d'idées tout en surprenant parfois, ces morceaux de vie déglingués donnent le sourire, on a presque envie de se le mettre en boucle ce Delone, bande son idéale d'une sieste au soleil.
Sans le nom de Steve Shelley, ce disque n'aurait sans doute pas retenu mon attention, mais maintenant que j'ai jeté une oreille sur ce disque, qu'il tourne presque en boucle, je me dis que la curiosité est un bien joli défaut. Passer à côté de "Cagliostro Blues", Passer des après midi à singer Micheline Dax en sifflotant ces mélodies, je n'imagine même plus une seconde un été sans ce disque.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
En écoute : https://sacri-cuori.bandcamp.com/album/delone
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