IAMDISEASE
Praznina |
Label :
Moonlee |
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Ce nom, Praznina, il sonne à mes oreilles comme la promesse d'une beauté blonde et charnue alors qu'il signifie "vide" en Croate. Moi, le vide, je n'aime pas trop ça, surtout quand il est sous mes pieds ou dans mon verre. Du coup, j'espère qu'il ne s'agit pas non plus du vide de l'inspiration car, ne connaissant pas IAMDISEASE, je crains que le fait que le groupe n'ait jamais dépassé les frontières de son pays ne soit justifié par la piètre qualité de sa musique. Allez, on retient son souffle et on appuie sur Play.
Le titre éponyme pose les bases : ça bastonne sévèrement. Chant hurlé, énergie hardcore brute, pure, une chanson sans gras superflu avec des gros biscottos, c'est direct le coup de boule. Le reste de l'album est à l'avenant, nous avons droit à tout ce qui fait la gloire du Hardcore façon vieille école : des morceaux courts, du mosh-part à la pelle, des dessous-de-bras malodorants, des riffs taillés pour du karaté pogo et, à l'occasion, des emprunts musicaux aux scènes les plus extrêmes actuelles.
Après, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : IAMDISEASE reste hyper classique dans son approche du Hardcore, il ne révolutionne pas le style pour un rond mais les titres sont suffisamment efficaces pour calmer n'importe quel amateur du genre en manque de rustrerie. Il faut dire que la tendance contemporaine à tout techniciser, complexifier, intellectualiser peut aussi lacer l'auditeur aguerri qui sait discerner les très nombreuses supercheries derrière le masque de la surenchère.
Pour tout cela, IAMDISEASE fait du bien : simple, honnête, bourrin à souhait mais sans la migraine et les racines carrées de notes, avec en plus d'excellentes surprises ("Skupaj" : intro à la basse + refrain imparable). C'est con à dire mais Praznina est taillé pour la baston.
Le titre éponyme pose les bases : ça bastonne sévèrement. Chant hurlé, énergie hardcore brute, pure, une chanson sans gras superflu avec des gros biscottos, c'est direct le coup de boule. Le reste de l'album est à l'avenant, nous avons droit à tout ce qui fait la gloire du Hardcore façon vieille école : des morceaux courts, du mosh-part à la pelle, des dessous-de-bras malodorants, des riffs taillés pour du karaté pogo et, à l'occasion, des emprunts musicaux aux scènes les plus extrêmes actuelles.
Après, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : IAMDISEASE reste hyper classique dans son approche du Hardcore, il ne révolutionne pas le style pour un rond mais les titres sont suffisamment efficaces pour calmer n'importe quel amateur du genre en manque de rustrerie. Il faut dire que la tendance contemporaine à tout techniciser, complexifier, intellectualiser peut aussi lacer l'auditeur aguerri qui sait discerner les très nombreuses supercheries derrière le masque de la surenchère.
Pour tout cela, IAMDISEASE fait du bien : simple, honnête, bourrin à souhait mais sans la migraine et les racines carrées de notes, avec en plus d'excellentes surprises ("Skupaj" : intro à la basse + refrain imparable). C'est con à dire mais Praznina est taillé pour la baston.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
En écoute : https://iamdisease.bandcamp.com/album/praznina
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