Love Battery
Dayglo |
Label :
Sub Pop |
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Dès les premiers accords de "Out Of Focus", cette guitare grinçante prend à la gorge et nous ramène droit en 1992, à Seattle, right time right place laisserais-je échapper.
Ici même, 3 ans plus tôt, quatre comparses à la chevelure chatoyante et au CV fort bien ajusté (un ex-Mudhoney dans le lot notamment) fondent Love Battery, produit 100% pur Seattle.
"Out Of Focus" donc, crunch incandescent et refrain d'une dissonance si justement maîtrisée, évoquant au plus près les ambiances feutrées de Truly, autre formation en mal d'estime durant cette époque bénie. D'un manifeste aux relents punks ("Foot"), on glisse aisément à la power-ballade psyché ("Damaged"), réminiscence de cette vague pré-grunge sur laquelle des icônes en devenir se firent les dents à grands coups de trips hallucinogènes.
"See Your Mind", hommage sautillant au punk savoureusement pop des grands Buzzcocks (auteurs de la chanson qui inspirera le nom de nos amis ici présents) marque un pause en forme d'exercice de style, mais c'est pour mieux asseoir la pesanteur éminemment "Truly-enne" (on s'y méprendrait presque) qui poursuit l'album. On entend par là du Dinosaur Jr ("Side"), du Warlocks avant l'heure ("Blonde"), du Pavement foutraque (du Pavement quoi, sur "23 Modern Stories") ; tant de joyeuses références qui réchauffent les esgourdes de leur esthétisme psyché proprement fascinant.
Je vous parle d'un temps...
Ici même, 3 ans plus tôt, quatre comparses à la chevelure chatoyante et au CV fort bien ajusté (un ex-Mudhoney dans le lot notamment) fondent Love Battery, produit 100% pur Seattle.
"Out Of Focus" donc, crunch incandescent et refrain d'une dissonance si justement maîtrisée, évoquant au plus près les ambiances feutrées de Truly, autre formation en mal d'estime durant cette époque bénie. D'un manifeste aux relents punks ("Foot"), on glisse aisément à la power-ballade psyché ("Damaged"), réminiscence de cette vague pré-grunge sur laquelle des icônes en devenir se firent les dents à grands coups de trips hallucinogènes.
"See Your Mind", hommage sautillant au punk savoureusement pop des grands Buzzcocks (auteurs de la chanson qui inspirera le nom de nos amis ici présents) marque un pause en forme d'exercice de style, mais c'est pour mieux asseoir la pesanteur éminemment "Truly-enne" (on s'y méprendrait presque) qui poursuit l'album. On entend par là du Dinosaur Jr ("Side"), du Warlocks avant l'heure ("Blonde"), du Pavement foutraque (du Pavement quoi, sur "23 Modern Stories") ; tant de joyeuses références qui réchauffent les esgourdes de leur esthétisme psyché proprement fascinant.
Je vous parle d'un temps...
Excellent ! 18/20 | par Lulum |
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