Che
Sounds Of Liberation |
Label :
Man's Ruin |
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Beaucoup (beaucoup est bien sur tout relatif ici ...) connaissent Brant Bjork pour avoir été le batteur des légendaires Kyuss, et des non moins cultes Fu Manchu, certains le connaissent aussi pour un bon paquet d'albums solos ou il donnait sa vision très cool et hautement recommandable du Desert rock, mais bien peu de monde se rappelle d'un autre de ses projets, le groupe Che. Et pourtant, c'est une énorme erreur. Il s'agit sûrement de l'un des tout meilleurs disques sur lequel est apparu le chevelu. En effet, rien que le line-up a de quoi donné le tournis : On retrouve Brant Bjork à la guitare cette fois, la place derrière les fûts revenant ni plus ni moins à Alfredo Hernandez, icône du genre avec Yawning Man et qui a remplacé le premier dans Kyuss. Et pour compléter le tout, on trouve à la basse Dave Dinsmore, qui vient lui d'Unida, autre groupe de référence. Bref, tout ce petit monde était en fait voisins et se sont retrouvés à tuer le temps libre en formant Che, le temps de sortir un unique album, Sounds of Liberation.
Ici, point de révolte ni de révolution pourtant, le trio déroulent de longues échappées quasi instrumentale ou la guitare de Bjork tisse des motifs hypnotiques, gavés de fuzz. L'ensemble s'écoute d'une traite, sans que l'ennui ne pointe son nez. Après un premier morceau un peu plus nerveux (encore que), "The Knife" déboule avec son riff implacable et on se laisse entraîner dans une virée en bagnole dans le désert américain, à la cool. Ensuite vient un des sommets du disque, "Pray For Rock", morceau jouissif entièrement instrumental que Brant Bjork s'amuse à broder d'effets en tout genre pendant que la section rythmique maintient un rythme intense de bout en bout. Et petit plus, on pense le morceau fini et il repart de plus belle, et on recommence à secouer gentiment la tête avec un grand sourire jusqu'à la coupure finale. Difficile d'enchaîner après un tel titre, pourtant le groupe s'en sort avec les honneurs. Le titre éponyme accélère le tempo, puis vient "Adelante", second uppercut décoché à l'auditeur, avec notamment un ébouriffant solo sur une seule note. "Blue Demon" s'inscrit dans la lignée des précédents titres, et avec la même qualité. Vient ensuite le dernier des sept morceaux, "The Day Of The Pirate Retired", un peu différent du reste de l'album avec sa basse hyper groovy.
Avec ce Sounds of liberation, l'éphémère Che signe l'un des derniers grands disques de Desert rock, et montre une fois de plus tout le talent de composition de Brant Bjork, lui qui était déjà derrière une bonne partie des morceaux de Kyuss. Le seul reproche que l'on pourrait trouver à ce disque est sa trop courte durée (sept morceaux pour 35 minutes de plaisir intense). Un indispensable à découvrir (ou redécouvrir) d'urgence !
Ici, point de révolte ni de révolution pourtant, le trio déroulent de longues échappées quasi instrumentale ou la guitare de Bjork tisse des motifs hypnotiques, gavés de fuzz. L'ensemble s'écoute d'une traite, sans que l'ennui ne pointe son nez. Après un premier morceau un peu plus nerveux (encore que), "The Knife" déboule avec son riff implacable et on se laisse entraîner dans une virée en bagnole dans le désert américain, à la cool. Ensuite vient un des sommets du disque, "Pray For Rock", morceau jouissif entièrement instrumental que Brant Bjork s'amuse à broder d'effets en tout genre pendant que la section rythmique maintient un rythme intense de bout en bout. Et petit plus, on pense le morceau fini et il repart de plus belle, et on recommence à secouer gentiment la tête avec un grand sourire jusqu'à la coupure finale. Difficile d'enchaîner après un tel titre, pourtant le groupe s'en sort avec les honneurs. Le titre éponyme accélère le tempo, puis vient "Adelante", second uppercut décoché à l'auditeur, avec notamment un ébouriffant solo sur une seule note. "Blue Demon" s'inscrit dans la lignée des précédents titres, et avec la même qualité. Vient ensuite le dernier des sept morceaux, "The Day Of The Pirate Retired", un peu différent du reste de l'album avec sa basse hyper groovy.
Avec ce Sounds of liberation, l'éphémère Che signe l'un des derniers grands disques de Desert rock, et montre une fois de plus tout le talent de composition de Brant Bjork, lui qui était déjà derrière une bonne partie des morceaux de Kyuss. Le seul reproche que l'on pourrait trouver à ce disque est sa trop courte durée (sept morceaux pour 35 minutes de plaisir intense). Un indispensable à découvrir (ou redécouvrir) d'urgence !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par El rodeo |
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