Kylesa
Time Will Fuse Its Worth |
Label :
Prosthetic |
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Kylesa par-ci, Kylesa par-là, ça fait un moment que je vois leur nom partout, pas un festival où ce groupe ne soit pas. Il faut dire qu'ils sont barbus, bien sûr c'est du Stoner et qu'il y a à leur tête la charmante Laura Pleasants. Aurais-je utilisé cet adjectif si le chanteur avait été un homme et me serais-je permis cette petite précision bien inutile ? Non, je m'en taperais comme de l'an 40, c'est dit.
Sans être particulièrement original, mais peut-on encore l'être quand on joue cette musique, il faut néanmoins reconnaître que Time Will Fuse Its Worth est bougrement efficace. Tout d'abord parce qu'il se dégage de l'album est une énergie Rock indéniable, en un mot ça swingue, avec ce qu'il faut de saletés pour permettre à Kylesa de jouer dans la cour des bonshommes, les poilus ennemis du déodorant. Le chant bien viril de Laura n'est d'ailleurs pas étranger à la poussée de testostérones qui prend l'auditeur. Il y a comme une envie furieuse de secouer la tête en buvant de la bière, d'enfourcher une bécane et d'enquiller une route déserte à fond la caisse, bref, la musique véhicule tous les clichés inhérents au Stoner. On n'a plus envie de se laver, on se rêve bûcheron gaillard commandant une Bud dans un saloon puant ou conduisant un Pick-Up repeint à la poussière du désert.
Au final, rien de très neuf sous le soleil non plus : un disque efficace, sans prétention, avec ce qu'il faut de groove et de hargne pour cartonner en concert mais il me manque l'émotion supplémentaire qui fait que je préfère largement m'écouter un vieux Babes In Toyland, Battle Of Mice voire Queen Adreena.
Sans être particulièrement original, mais peut-on encore l'être quand on joue cette musique, il faut néanmoins reconnaître que Time Will Fuse Its Worth est bougrement efficace. Tout d'abord parce qu'il se dégage de l'album est une énergie Rock indéniable, en un mot ça swingue, avec ce qu'il faut de saletés pour permettre à Kylesa de jouer dans la cour des bonshommes, les poilus ennemis du déodorant. Le chant bien viril de Laura n'est d'ailleurs pas étranger à la poussée de testostérones qui prend l'auditeur. Il y a comme une envie furieuse de secouer la tête en buvant de la bière, d'enfourcher une bécane et d'enquiller une route déserte à fond la caisse, bref, la musique véhicule tous les clichés inhérents au Stoner. On n'a plus envie de se laver, on se rêve bûcheron gaillard commandant une Bud dans un saloon puant ou conduisant un Pick-Up repeint à la poussière du désert.
Au final, rien de très neuf sous le soleil non plus : un disque efficace, sans prétention, avec ce qu'il faut de groove et de hargne pour cartonner en concert mais il me manque l'émotion supplémentaire qui fait que je préfère largement m'écouter un vieux Babes In Toyland, Battle Of Mice voire Queen Adreena.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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