Kylesa
Budapest - Hongrie [Dürer Kert] - lundi 09 août 2010 |
Auteur de l'un des meilleurs albums de sludge de l'année 2009 (si ce n'est le meilleur), il m'était inconcevable de ne pas assister au concert, que dis-je, à la démonstration de Kylesa ! Et quand ceux-ci partagent la scène avec Gaza et Converge, la soirée devient alors événementielle et franchement incontournable.
Que dire de ce concert de Kylesa ?... Ces types-là (autant pour moi, une des guitares est tenue par une nana, Laura Pleasants au centre de la scène armée de sa Lespaul dorée du plus bel effet) sont tout simplement énormes !!! Rarement début de concert n'a été si efficace, si brillant et si... intense. Oui intense est bien le terme adéquat : dès les premières secondes, c'est un sludge dégoulinant d'une puissance incroyable qui s'abat dans la salle du Dürer Kert. Kylesa attaque d'entrée très fort en débutant par deux de ses tout meilleurs morceaux (en tout cas, les plus démentiels à mon sens) : "Hollow Severer" et "Unknown Awareness". Voilà qui annonce la couleur, quelle entrée en scène, vraiment ! Et dès lors l'affaire est d'ores et déjà pliée et la messe est dite : Kylesa est un véritable monstre trouvant son impressionnante énergie par le rythme frénétique imposé par ses deux cœurs : les deux fameux batteurs qui parviennent à déployer encore plus de puissance sur scène que sur disque. On ne s'en plaindra évidemment pas.
Le seul hic du concert aura finalement été du au fait que le quintette aura commencé tellement fort, tellement à fond les ballons qu'il y aura quelques instants où la tension descendra quelque peu, notamment sur les morceaux tirés de To Walk A Middle Course. Hé oui, le Kylesa que je préfère est le Kylesa d'à partir Time Will Fuse Its Worth, et de ce point de vue, je serai allègrement servi... .Alors certes ça redescend quelque peu disais-je, mais lorsque les cinq de Savannah s'adonnent à jouer du Static Tensions, alors là, attention les amis, c'est du sérieux, c'est du lourd ! Et ajoutez à cela qu'au Dürer Kert, ça joue très très très fort (la législation hongroise est manifestement beaucoup plus flexible – laxiste ? - qu'en France quant au volume sonore des concerts), et Kylesa se transforme en rouleau compresseur impitoyable ! "Running Red", "Scapegoat" ou encore "Only One" viendront donc démontrer une nouvelle fois à quel point nos compères en ont sous le pied. Aucune idée, de combien de temps, nos compères ont : tout s'est passé à une vitesse folle !
La soirée aurait pu s'arrêter là : je me serai couché, certes sourd, mais avant tout heureux et comblé, mais après cette déferlante, Converge se devait de clôturer la soirée comme il se doit...
Que dire de ce concert de Kylesa ?... Ces types-là (autant pour moi, une des guitares est tenue par une nana, Laura Pleasants au centre de la scène armée de sa Lespaul dorée du plus bel effet) sont tout simplement énormes !!! Rarement début de concert n'a été si efficace, si brillant et si... intense. Oui intense est bien le terme adéquat : dès les premières secondes, c'est un sludge dégoulinant d'une puissance incroyable qui s'abat dans la salle du Dürer Kert. Kylesa attaque d'entrée très fort en débutant par deux de ses tout meilleurs morceaux (en tout cas, les plus démentiels à mon sens) : "Hollow Severer" et "Unknown Awareness". Voilà qui annonce la couleur, quelle entrée en scène, vraiment ! Et dès lors l'affaire est d'ores et déjà pliée et la messe est dite : Kylesa est un véritable monstre trouvant son impressionnante énergie par le rythme frénétique imposé par ses deux cœurs : les deux fameux batteurs qui parviennent à déployer encore plus de puissance sur scène que sur disque. On ne s'en plaindra évidemment pas.
Le seul hic du concert aura finalement été du au fait que le quintette aura commencé tellement fort, tellement à fond les ballons qu'il y aura quelques instants où la tension descendra quelque peu, notamment sur les morceaux tirés de To Walk A Middle Course. Hé oui, le Kylesa que je préfère est le Kylesa d'à partir Time Will Fuse Its Worth, et de ce point de vue, je serai allègrement servi... .Alors certes ça redescend quelque peu disais-je, mais lorsque les cinq de Savannah s'adonnent à jouer du Static Tensions, alors là, attention les amis, c'est du sérieux, c'est du lourd ! Et ajoutez à cela qu'au Dürer Kert, ça joue très très très fort (la législation hongroise est manifestement beaucoup plus flexible – laxiste ? - qu'en France quant au volume sonore des concerts), et Kylesa se transforme en rouleau compresseur impitoyable ! "Running Red", "Scapegoat" ou encore "Only One" viendront donc démontrer une nouvelle fois à quel point nos compères en ont sous le pied. Aucune idée, de combien de temps, nos compères ont : tout s'est passé à une vitesse folle !
La soirée aurait pu s'arrêter là : je me serai couché, certes sourd, mais avant tout heureux et comblé, mais après cette déferlante, Converge se devait de clôturer la soirée comme il se doit...
Parfait 17/20 | par X_Jpbowersock |
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