Miles Kane
Don't Forget Who You Are |
Label :
Columbia |
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En début d'année scolaire, on joue gentiment le gamin tout tranquille et sans problème. On essaye de se mettre les profs dans la poche, histoire de bien démarrer. Puis au fil du temps on se dévoile, on redevient nous-mêmes et imposons notre véritable personnalité. On retrouve ce gosse fort excité qui aimerait envoyer tout balader et tout foutre en l'air, comme la majorité de ses camarades en fait. Et bien Miles Kane c'est un peu ce jeune rusé.
Après un Colour Of The Trap assez gentillet et rempli de bons titres brit-pop/brit-rock (faites votre choix), le gaillard entre dans sa phase de transition et une simple phrase amène le changement : Don't Forget Who You Are. Miles est mignon en studio, mais une fois sur scène il devient une véritable bête déchaînée. De l'arrogance ? Non, juste plein d'assurance et un pur bonheur d'être là. Alors, pourquoi ne pas retranscrire toute l'énergie des concerts une fois en studio ? Le mystère n'a plus lieu d'être avec ce second opus car Mr. Kane a enfin décidé d'être lui-même: "Go fuck yourself !". Mais toujours en restant classe, faut pas déconner non plus.
Un simple objectif à suivre pour cet album : écrire des hymnes rentre-dedans et efficaces, allant de deux à trois minutes et demie. Oui, des hymnes et non des chansons ! Miles n'écrit pas des refrains qu'il chantera tout seul, il en écrit pour que le public communie avec l'artiste. Écoutez les titres "Don't Forget Who You Are", "Tonight", "You're Gonna Get It" et "Give Up", ils sont faits pour être chanté avec le public. Le côté brit-pop de Colour... n'est présent que sur les deux titres "Out Of Control" et "Fire In My Heart". Le premier aurait d'ailleurs eu, à coup sûr, un énorme succès durant les 90's si c'était Oasis qui l'aurait écrit. Pour le reste, le côté mod de Kane prend toute la place. Et pour que ça soit parfait il suffit d'appeler le Modfather en personne : Paul Weller. Ils composent ensemble "Fire In My Heart", mais surtout le très JAMiesque (?) "You're Gonna Get It". Et je défie quiconque de ne pas taper du pied voire de bouger son popotin à l'écoute de cette bombe dansante. Pareil pour le titre "Better Than That" qui est un véritable remède à la dépression et une énorme bouffée d'énergie. En compétition direct avec "Taking Over" pour la place de meilleure chanson de l'album.
Avec Don't Forget Who You Are, Miles Kane fait un véritable pas en avant et s'il continue comme ça, il deviendra une valeur sûre de la musique anglaise. Atteindre ce niveau en seulement deux albums solo, c'est très impressionnant.
Après un Colour Of The Trap assez gentillet et rempli de bons titres brit-pop/brit-rock (faites votre choix), le gaillard entre dans sa phase de transition et une simple phrase amène le changement : Don't Forget Who You Are. Miles est mignon en studio, mais une fois sur scène il devient une véritable bête déchaînée. De l'arrogance ? Non, juste plein d'assurance et un pur bonheur d'être là. Alors, pourquoi ne pas retranscrire toute l'énergie des concerts une fois en studio ? Le mystère n'a plus lieu d'être avec ce second opus car Mr. Kane a enfin décidé d'être lui-même: "Go fuck yourself !". Mais toujours en restant classe, faut pas déconner non plus.
Un simple objectif à suivre pour cet album : écrire des hymnes rentre-dedans et efficaces, allant de deux à trois minutes et demie. Oui, des hymnes et non des chansons ! Miles n'écrit pas des refrains qu'il chantera tout seul, il en écrit pour que le public communie avec l'artiste. Écoutez les titres "Don't Forget Who You Are", "Tonight", "You're Gonna Get It" et "Give Up", ils sont faits pour être chanté avec le public. Le côté brit-pop de Colour... n'est présent que sur les deux titres "Out Of Control" et "Fire In My Heart". Le premier aurait d'ailleurs eu, à coup sûr, un énorme succès durant les 90's si c'était Oasis qui l'aurait écrit. Pour le reste, le côté mod de Kane prend toute la place. Et pour que ça soit parfait il suffit d'appeler le Modfather en personne : Paul Weller. Ils composent ensemble "Fire In My Heart", mais surtout le très JAMiesque (?) "You're Gonna Get It". Et je défie quiconque de ne pas taper du pied voire de bouger son popotin à l'écoute de cette bombe dansante. Pareil pour le titre "Better Than That" qui est un véritable remède à la dépression et une énorme bouffée d'énergie. En compétition direct avec "Taking Over" pour la place de meilleure chanson de l'album.
Avec Don't Forget Who You Are, Miles Kane fait un véritable pas en avant et s'il continue comme ça, il deviendra une valeur sûre de la musique anglaise. Atteindre ce niveau en seulement deux albums solo, c'est très impressionnant.
Parfait 17/20 | par Beckuto |
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