Land Lines
Land Lines |
Label :
Cash Cow |
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Toi qui trouve que les frangines Casady minaudent vraiment trop, que les énervées d'L7 le sont vraiment trop, ce disque est pour toi.
Toi qui pense que Sophie-Tith peut faire de bonnes choses, toi qui écoute parfois les albums de Jorane en te disant que c'est plutôt pas mal, cet album est pour toi.
Toi qui en a marre de te faire tartiner les oreilles de merde à longueur de journée, qui ne quitte ton casque que pour sourire à la jolie caissière du Franprix en bas de chez toi, Land Lines est fait pour toi.
Trio peu commun, Land Lines nous offre une pause, une sorte de parenthèse enchantée, où de douces mélopées nous enivrent, sans trop savoir comment. On se retrouve pris dans ce tourment surprenant, assez étourdissant qui ne laisse pas sur le carreau, mais qui ne laisse pas indifférent.
Ne pas fier au Sleater Kinneyien "Bomb Blast" d'ouverture, qui forme un seul & même morceau avec l''Anniversary'' qui suit, sans vraiment s'en rendre compte, la légère tournure Electrelanienne que prend le morceau étonne, surtout quand on pense qu'il n'y a aucune guitare sur ce disque, seulement deux violoncelles qui se répondent, se jouxtent pour mieux nous envahir. l'album laisse la rugosité éphémère de coté pour laisser s'épanouir les cordes, génialement accompagnées par la rythmique inattendu, qui ne dépareillerait pas en côtoyant une BigMuff à plein régime. "Boards And Walls" et son tambourin, ces voix adulescentes emplies de charme, ils réussissent presque à nous faire croire que le rock n'a pas besoin de guitares pour en être. Et le pire, c'est qu'on marche à fond. Une montée en puissance à la Warpaint ("New Year") et toujours ces titres qui s'entremêlent, sans trop savoir où il s'arrête, quand le suivant commence, sans pour autant nous donner l'impression d'écouter maintes fois le même morceau.
Au fil des écoutes, le seul défaut majeur qui se dégage de ce disque est sa durée. Une petite quarantaine de minute, ce n'est définitivement pas assez. Cette collection de chansons vous hypnotisera, vous ouvrira sans doute des portes inattendues, dont vous ne soupçonniez même pas l'existence.
Toi qui aime les surprises, et n'est pas frileux des oreilles, toi qui aime quand les morceaux prennent des airs de fanfare funéraire ("Crows, Vultures, Bulls"), et vous, vous qui aimez les disques dont l'artwork peut remplacer un carreau de faïence dans votre appartement Haussmanien, ce premier album éponyme de Land Lines est véritablement fait pour vous.
Toi qui pense que Sophie-Tith peut faire de bonnes choses, toi qui écoute parfois les albums de Jorane en te disant que c'est plutôt pas mal, cet album est pour toi.
Toi qui en a marre de te faire tartiner les oreilles de merde à longueur de journée, qui ne quitte ton casque que pour sourire à la jolie caissière du Franprix en bas de chez toi, Land Lines est fait pour toi.
Trio peu commun, Land Lines nous offre une pause, une sorte de parenthèse enchantée, où de douces mélopées nous enivrent, sans trop savoir comment. On se retrouve pris dans ce tourment surprenant, assez étourdissant qui ne laisse pas sur le carreau, mais qui ne laisse pas indifférent.
Ne pas fier au Sleater Kinneyien "Bomb Blast" d'ouverture, qui forme un seul & même morceau avec l''Anniversary'' qui suit, sans vraiment s'en rendre compte, la légère tournure Electrelanienne que prend le morceau étonne, surtout quand on pense qu'il n'y a aucune guitare sur ce disque, seulement deux violoncelles qui se répondent, se jouxtent pour mieux nous envahir. l'album laisse la rugosité éphémère de coté pour laisser s'épanouir les cordes, génialement accompagnées par la rythmique inattendu, qui ne dépareillerait pas en côtoyant une BigMuff à plein régime. "Boards And Walls" et son tambourin, ces voix adulescentes emplies de charme, ils réussissent presque à nous faire croire que le rock n'a pas besoin de guitares pour en être. Et le pire, c'est qu'on marche à fond. Une montée en puissance à la Warpaint ("New Year") et toujours ces titres qui s'entremêlent, sans trop savoir où il s'arrête, quand le suivant commence, sans pour autant nous donner l'impression d'écouter maintes fois le même morceau.
Au fil des écoutes, le seul défaut majeur qui se dégage de ce disque est sa durée. Une petite quarantaine de minute, ce n'est définitivement pas assez. Cette collection de chansons vous hypnotisera, vous ouvrira sans doute des portes inattendues, dont vous ne soupçonniez même pas l'existence.
Toi qui aime les surprises, et n'est pas frileux des oreilles, toi qui aime quand les morceaux prennent des airs de fanfare funéraire ("Crows, Vultures, Bulls"), et vous, vous qui aimez les disques dont l'artwork peut remplacer un carreau de faïence dans votre appartement Haussmanien, ce premier album éponyme de Land Lines est véritablement fait pour vous.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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