Mick Barr
Ocrilim - Sacreth |
Label :
Autoproduit |
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Comme pour tous les artistes à la discographie pléthorique et au nombre de projets exponentiel, il y en a toujours quelques-uns d'inférieurs ou que l'on apprécie moins. Cela ne sera certainement pas le cas de Ocrilim dont Sacreth est devenu l'un de mes albums instrumentaux favoris, avec le groupe Sleep Terror peut-être.
Seul avec sa guitare et une boîte à rythme, Mick Barr propose quatre compositions d'environ neuf minutes chacune dans lesquelles il délaisse quelque peu la technique outrancière du shred pour revenir à la mélodie mais sans pour autant faire du Joe Statriani. Bien sûr le bonhomme joue vite, il n'y a pas à revenir là-dessus, mais cela reste quand même largement en dessous d'Orthrelm ou d'Octis. Mick calmant même carrément le tempo sur le troisième titre grâce à une introduction toute en atmosphère, les échos des notes rebondissant d'une enceinte à l'autre.
Fut un temps où l'on aurait parlé de guitar hero pour définir la performance de Mick Barr mais ce terme est bien trop entaché de permanentes et de pantalons en cuir pour correspondre à son jeu. C'est dommage car voilà un album capable de combler à la fois les amateurs de technique pure et ceux à la recherche de choses sortant des sentiers battus, Sacreth ne sacrifiant jamais l'émotion sur l'autel de la dextérité. Le style de Mick est transgenre, c'est-à-dire ni rock, ni metal, ni free jazz, il évolue dans une sphère dont il est le seul habitant reléguant loin derrière lui les préoccupations de poseurs pour adopter la démarche du chercheur explorant des contrées guitaristiques encore vierges.
Sans tourner autour du pot, si l'on apprécie ses autres projets on ne pourra que se laisser conquérir par Ocrilim, un nom barbare pour une musique raffinée.
Seul avec sa guitare et une boîte à rythme, Mick Barr propose quatre compositions d'environ neuf minutes chacune dans lesquelles il délaisse quelque peu la technique outrancière du shred pour revenir à la mélodie mais sans pour autant faire du Joe Statriani. Bien sûr le bonhomme joue vite, il n'y a pas à revenir là-dessus, mais cela reste quand même largement en dessous d'Orthrelm ou d'Octis. Mick calmant même carrément le tempo sur le troisième titre grâce à une introduction toute en atmosphère, les échos des notes rebondissant d'une enceinte à l'autre.
Fut un temps où l'on aurait parlé de guitar hero pour définir la performance de Mick Barr mais ce terme est bien trop entaché de permanentes et de pantalons en cuir pour correspondre à son jeu. C'est dommage car voilà un album capable de combler à la fois les amateurs de technique pure et ceux à la recherche de choses sortant des sentiers battus, Sacreth ne sacrifiant jamais l'émotion sur l'autel de la dextérité. Le style de Mick est transgenre, c'est-à-dire ni rock, ni metal, ni free jazz, il évolue dans une sphère dont il est le seul habitant reléguant loin derrière lui les préoccupations de poseurs pour adopter la démarche du chercheur explorant des contrées guitaristiques encore vierges.
Sans tourner autour du pot, si l'on apprécie ses autres projets on ne pourra que se laisser conquérir par Ocrilim, un nom barbare pour une musique raffinée.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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