Mick Barr
Orthrelm - 2nd 18/04 |
Label :
Three-One-G |
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Orthrelm... A la limite, je trouve le nom énigmatique. S'ils sont signés sur Ipecac, je me dis que ce ne doit pas être mauvais, et le logo du groupe, écrit avec une typographie proche de celle de Voïvod, me laisse à penser que cela pourrait bien sonner metal. Pour toutes ces raisons, l'album atterrit sur ma platine.
Play... et PUTAIN C'EST QUOI CE BAROUF ! Ce disque vous explose littéralement à la gueule, sans préambule, sans les sommations d'usage, l'agression est immédiate, frontale et vous êtes bon pour le K.O. technique. Oubliez ce que vous savez de la musique, du comment elle doit s'écrire, se jouer, des codes à respecter, car Orthrelm s'en fout. Ce duo batterie-guitare est là pour concasser les styles et les schémas, plonger sa folie destructrice dans un bain d'acide et expectorer un glaviot unique et scintillant. 2nd 1804, c'est un son de gratte digne d'un Slayer survitaminé, la brutalité et la rapidité du grind (les morceaux dépassent rarement la minute, excepté "Nrthiln", 10 min.) et le tout s'accouple brutalement au free-jazz le plus déjanté qui soit. L'auditeur succombe sous une avalanche de riffs incandescents... des descentes de manche tellement véloces qu'Yngwie Malmsteem en pisserait dans son froc... A peine le temps de saisir une bribe de mélodie, une note qui par miracle reviendrait deux fois de suite, que déjà l'on change de titre et que les roulements d'une batterie infernale vous filent des vertiges à en avoir la nausée. La performance de ces deux types est purement démentielle.
Si je devais donner des références, je dirais que les amateurs du premier album de The Dillinger Escape Plan pourraient s'y retrouver, avec ces brefs passages de guitare en son clair avant de redémarrer, disto à fond, sur des plans monstrueux de technique et de savante brutalité. Pour les connaisseurs, je pense aussi au groupe français Lex Talionis. Orthrelm développe la même intensité, le même soucis de déconstruire. Mais ce ne sont là que de faibles tentatives d'identifier un groupe en marge de tout tant son concept est abscons, tortueux, et demande un véritable effort d'écoute. Un album à ne pas mettre en toutes les oreilles, mais lorsque il se termine, le silence qui suit est aussi du Orthrelm...
Play... et PUTAIN C'EST QUOI CE BAROUF ! Ce disque vous explose littéralement à la gueule, sans préambule, sans les sommations d'usage, l'agression est immédiate, frontale et vous êtes bon pour le K.O. technique. Oubliez ce que vous savez de la musique, du comment elle doit s'écrire, se jouer, des codes à respecter, car Orthrelm s'en fout. Ce duo batterie-guitare est là pour concasser les styles et les schémas, plonger sa folie destructrice dans un bain d'acide et expectorer un glaviot unique et scintillant. 2nd 1804, c'est un son de gratte digne d'un Slayer survitaminé, la brutalité et la rapidité du grind (les morceaux dépassent rarement la minute, excepté "Nrthiln", 10 min.) et le tout s'accouple brutalement au free-jazz le plus déjanté qui soit. L'auditeur succombe sous une avalanche de riffs incandescents... des descentes de manche tellement véloces qu'Yngwie Malmsteem en pisserait dans son froc... A peine le temps de saisir une bribe de mélodie, une note qui par miracle reviendrait deux fois de suite, que déjà l'on change de titre et que les roulements d'une batterie infernale vous filent des vertiges à en avoir la nausée. La performance de ces deux types est purement démentielle.
Si je devais donner des références, je dirais que les amateurs du premier album de The Dillinger Escape Plan pourraient s'y retrouver, avec ces brefs passages de guitare en son clair avant de redémarrer, disto à fond, sur des plans monstrueux de technique et de savante brutalité. Pour les connaisseurs, je pense aussi au groupe français Lex Talionis. Orthrelm développe la même intensité, le même soucis de déconstruire. Mais ce ne sont là que de faibles tentatives d'identifier un groupe en marge de tout tant son concept est abscons, tortueux, et demande un véritable effort d'écoute. Un album à ne pas mettre en toutes les oreilles, mais lorsque il se termine, le silence qui suit est aussi du Orthrelm...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Arno Vice |
à noter : l'album est également appelé Norildivoth Crallos Lomrixth Urthiln.
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