FIDLAR
FIDLAR |
Label :
Wichita |
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Quatuor de jeunes skateurs, les FIDLAR (pour "Fuck it dog, life's a risk") nous viennent tout droit de Los Angeles, California. Le guitariste-chanteur et le batteur ne sont autres que les rejetons de Greg Kuehn, guitariste de T.S.O.L.
Et papa leur a transmis l'amour du larsen et de la sueur... Ils ont tout compris les gamins. Alors OK ça vole pas toujours bien haut (les paroles sont d'une connerie sans nom, on a capté qu'ils aiment la baise, la bière et la weed. Comme tout le monde non ?) mais c'est quand même autre chose que Sum 41.
Pas prises de têtes pour un sou, les morceaux sont vite torchés mais sont tout sauf désagréables. Ça envoie, c'est rock'n'roll, que demande le peuple ? On a le sentiment d'être devant un groupe de sales petits cons qui nous toisent en nous faisant des fuck avant de nous cracher à la tronche. Mais c'est pas bien grave au fond. C'est même touchant cette insouciance.
On se doute bien que ces jeunes gens ne révolutionneront pas le rock (les Ramones c'était il y a 35 ans les mecs) mais ils nous font passer un très bon moment. "Cheap Bear", "White On White", "Whore", ça glisse tout seul. Les titres défilent à 2000 à l'heure, avec du bon riff entêtant et jouissif ("Stoke And Broke", "Wait For The Man", le refrain de "No Waves") et une énergie jamais démentie.
Si l'album faiblit dans sa seconde moitié la faute à quelques morceaux assez quelconques et gentillets ("Gimme Something", "5 To 9"), FIDLAR parvient néanmoins à nous surprendre de temps à autre comme sur l'excellent "Paycheck", plus lourd et posé, moins fou-fou, à l'arrière-goût Pixien. Ou sur ce morceau caché à la fin de l'album où ça sifflote tranquillou et le quatuor se la joue bluesmen à l'ancienne. Avec un certain talent.
Difficile de prédire l'avenir de ce groupe qui sombrera peut-être dans l'oubli. En attendant de le savoir, on peut déjà les remercier pour ce premier effort bien plaisant. Bien vu les djeunz !
Et papa leur a transmis l'amour du larsen et de la sueur... Ils ont tout compris les gamins. Alors OK ça vole pas toujours bien haut (les paroles sont d'une connerie sans nom, on a capté qu'ils aiment la baise, la bière et la weed. Comme tout le monde non ?) mais c'est quand même autre chose que Sum 41.
Pas prises de têtes pour un sou, les morceaux sont vite torchés mais sont tout sauf désagréables. Ça envoie, c'est rock'n'roll, que demande le peuple ? On a le sentiment d'être devant un groupe de sales petits cons qui nous toisent en nous faisant des fuck avant de nous cracher à la tronche. Mais c'est pas bien grave au fond. C'est même touchant cette insouciance.
On se doute bien que ces jeunes gens ne révolutionneront pas le rock (les Ramones c'était il y a 35 ans les mecs) mais ils nous font passer un très bon moment. "Cheap Bear", "White On White", "Whore", ça glisse tout seul. Les titres défilent à 2000 à l'heure, avec du bon riff entêtant et jouissif ("Stoke And Broke", "Wait For The Man", le refrain de "No Waves") et une énergie jamais démentie.
Si l'album faiblit dans sa seconde moitié la faute à quelques morceaux assez quelconques et gentillets ("Gimme Something", "5 To 9"), FIDLAR parvient néanmoins à nous surprendre de temps à autre comme sur l'excellent "Paycheck", plus lourd et posé, moins fou-fou, à l'arrière-goût Pixien. Ou sur ce morceau caché à la fin de l'album où ça sifflote tranquillou et le quatuor se la joue bluesmen à l'ancienne. Avec un certain talent.
Difficile de prédire l'avenir de ce groupe qui sombrera peut-être dans l'oubli. En attendant de le savoir, on peut déjà les remercier pour ce premier effort bien plaisant. Bien vu les djeunz !
Sympa 14/20 | par McNulty |
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