No Joy
Wait To Pleasure |
Label :
Mexican Summer |
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Bon, les mecs, c'est à vous que je m'adresse aujourd'hui. Oui toi, le barbu trentenaire revenu de tout, le post-ado qui va voir ses convictions s'écrouler une par une, le hipster qui passe plus de temps à se lisser la moustache qu'à s'intéresser au groupe qu'il est en train de voir sur scène, au cadre gay qui ne jure que par le bio. Oui, c'est à toi que je m'adresse, à toi et à tous ceux qui ne rentrent pas dans ces cases.
Car malgré tout, le point commun qui nous réunit tous, hier comme demain, c'est le plaisir qu'on prend à voir deux jolies blondes martyriser des guitares.
C'est pourquoi vous allez écoutez No Joy, tous autant que vous êtes. Une certaine idée du lyrisme, du romantisme presque même, portée par ces voix claires, ces guitares rugissantes, deux petits bouts de femme qui revisite nos classiques, assumant totalement le fait de ne faire que du shoegaze. Que ? N'y voyez pas là une critique, bien au contraire. Ces filles nous offrent là une très belle collection de chansons, bien aidés par Garland Hastings derrière la batterie, elles jouent sur l'ambivalence des mélodies immédiates, des riffs d'outre-tombe, atteignant par moment des sommets noisy insoupçonnés. En quelque sorte, le mélange quasi parfait du classicisme des 90's (façon de parler), avec un regarde véritablement contemporain sur la façon de construire des titres sans lourdeurs. C'est aussi à ce niveau là que se situe la force du groupe, savoir extraire la substantifique moelle du shoegaze pour en recréer un album qui ne révolutionnera pas grand chose au final, on est d'accord là dessus, mais tellement bien exécuté que malgré son titre, on n'attendra pas bien longtemps avant de prendre du plaisir en l'écoutant. En boucle.
Le point commun qui nous réunit tous donc, hier comme demain, c'est le petit bonheur que peut nous procurer un disque, un Wait To Pleasure, et garder dans un coin de la caboche qu'il n'est pas l'oeuvre de types avec les cheveux en bataille, mais bien deux jolies blondes.
Je me trompe ? Peut être, mais après tout il ne tient qu'à vous de changer la donne.
Car malgré tout, le point commun qui nous réunit tous, hier comme demain, c'est le plaisir qu'on prend à voir deux jolies blondes martyriser des guitares.
C'est pourquoi vous allez écoutez No Joy, tous autant que vous êtes. Une certaine idée du lyrisme, du romantisme presque même, portée par ces voix claires, ces guitares rugissantes, deux petits bouts de femme qui revisite nos classiques, assumant totalement le fait de ne faire que du shoegaze. Que ? N'y voyez pas là une critique, bien au contraire. Ces filles nous offrent là une très belle collection de chansons, bien aidés par Garland Hastings derrière la batterie, elles jouent sur l'ambivalence des mélodies immédiates, des riffs d'outre-tombe, atteignant par moment des sommets noisy insoupçonnés. En quelque sorte, le mélange quasi parfait du classicisme des 90's (façon de parler), avec un regarde véritablement contemporain sur la façon de construire des titres sans lourdeurs. C'est aussi à ce niveau là que se situe la force du groupe, savoir extraire la substantifique moelle du shoegaze pour en recréer un album qui ne révolutionnera pas grand chose au final, on est d'accord là dessus, mais tellement bien exécuté que malgré son titre, on n'attendra pas bien longtemps avant de prendre du plaisir en l'écoutant. En boucle.
Le point commun qui nous réunit tous donc, hier comme demain, c'est le petit bonheur que peut nous procurer un disque, un Wait To Pleasure, et garder dans un coin de la caboche qu'il n'est pas l'oeuvre de types avec les cheveux en bataille, mais bien deux jolies blondes.
Je me trompe ? Peut être, mais après tout il ne tient qu'à vous de changer la donne.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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