Meursault
Something For The Weakened |
Label :
Toad |
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Albert Camus n'a pas fini de faire des émules, tant en littérature qu'en musique. Après (pour le plus connu) The Fall (Mark E. Smith n'a jamais caché l'inspiration de La Chute) voici un petit nouveau (qui est là depuis bientôt six ans tout de même), optant lui pour le nom du héros de l'étranger, Meursault.
Neil Pennycook, grand chauve à la voix douce, mi chemin entre un Win Butler et un Will Oldham nous emmène en voyage, le long des pistes, emmené par la fêlure de sa voix, un peu moins de dix musiciens se rejoignent pour ce Something For The Weakened qui au premier abord parait classique, déjà entendu, mais qui au fur & à mesure des écoutes, se révèle, ses doux arrangements emplies de cordes qui enrobent la voix de Nick pour une mélancolie non feinte ("Hole"). Eux qui précédemment étaient involontairement rentrés dans la case du folktronica dépose ici les boîtes à rythmes & autres samplers pour une sorte de retour aux sources, armés de tambours, violons et pianos claires, les cordes se pincent plus qu'elles ne suintent. L'interlude "Lightning", parfaite introduction au génial "Dull Spark" faisant doucement à Fleet Foxes, avec forcément le coté on-est(-presque-dix- alors-on-en-met-beaucoup-plus-que-vous (qui rappellera aussi le coté parfois foutraque d'Arcade Fire) mais miraculeusement ça ne déborde jamais, sans pour autant trop rester dans les clous, faisant preuve de belles envolées inattendues ("Dearly Distracted").
Au final on ne tient pas là quelque chose de novateur, ni la preuve d'un génie créatif hors du commun (mais quand même), juste un bon disque, à réécouter le plus souvent possible pour se laisser avoir par son coté anti-anxiogène, en grande partie grâce à la voix de Nick Pennycook.
Neil Pennycook, grand chauve à la voix douce, mi chemin entre un Win Butler et un Will Oldham nous emmène en voyage, le long des pistes, emmené par la fêlure de sa voix, un peu moins de dix musiciens se rejoignent pour ce Something For The Weakened qui au premier abord parait classique, déjà entendu, mais qui au fur & à mesure des écoutes, se révèle, ses doux arrangements emplies de cordes qui enrobent la voix de Nick pour une mélancolie non feinte ("Hole"). Eux qui précédemment étaient involontairement rentrés dans la case du folktronica dépose ici les boîtes à rythmes & autres samplers pour une sorte de retour aux sources, armés de tambours, violons et pianos claires, les cordes se pincent plus qu'elles ne suintent. L'interlude "Lightning", parfaite introduction au génial "Dull Spark" faisant doucement à Fleet Foxes, avec forcément le coté on-est(-presque-dix- alors-on-en-met-beaucoup-plus-que-vous (qui rappellera aussi le coté parfois foutraque d'Arcade Fire) mais miraculeusement ça ne déborde jamais, sans pour autant trop rester dans les clous, faisant preuve de belles envolées inattendues ("Dearly Distracted").
Au final on ne tient pas là quelque chose de novateur, ni la preuve d'un génie créatif hors du commun (mais quand même), juste un bon disque, à réécouter le plus souvent possible pour se laisser avoir par son coté anti-anxiogène, en grande partie grâce à la voix de Nick Pennycook.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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