Baroness
Yellow & Green |
Label :
Relapse |
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Après Mastodon l'année dernière et Torche plus tôt cette année, c'est au tour de Baroness, autre tête d'affiche du Métal US (tendance Sludge, Hardcore, Stoner) de retrouver le chemin de nos platines avec un nouvel album. Un double : Yellow plus rock et Green plus calme, album qui s'éloigne de ses prédécesseurs par un son de beaucoup allégé et qui risque de décevoir beaucoup de monde parmi les fans (Mastodon ayant suivi le même chemin sur The Hunter, ça en fait beaucoup des déceptions). Et comme Mastodon justement, Baroness se plante assez largement sur ce nouveau disque.
A première vu, il n'y rien d'intrinsèquement mauvais à alléger le son, Nirvana l'a fait sans vraiment perdre d'intérêt artistique et ici le son de Baroness n'est pas plus "radio friendly" qu'un groupe comme Alice in Chains ou Queens of the Stone Age. Par ailleurs, Baroness jure ses Grands Dieux vouloir s'éloigner de l'étiquette et de la scène métal. Après deux Ep's et trois albums qui l'ont placé tout en haut dans la hiérarchie du genre, cela peut traduire une volonté d'évolution salvatrice, les fans hardcores se consoleront avec le Red Album. Enfin, le passage à la voix totalement claire met clairement le chanteur en danger et l'oblige à être plus audacieux au lieu de se cacher derrière des mugissements bruts et puissants mais qui n'apporte pas grand-chose harmoniquement.
Ceci étant dit, comme mentionné plus haut, Baroness ne réussi pas sa mue. Pas entièrement. En fait, Baroness se contente souvent de faire du Baroness avec un son FM ("March To Sea" qui sonne comme du Muse ou Little Things qui ressuscite Hard-fi (!)). Et comme bien souvent, envolé lyrique + radio FM = catastrophe. En fait l'album est trop long (80 minutes), c'est normal c'est un double mais du coup, les passages plus réussi ("Take My Bone Away", "Twinkle") côtoient les morceaux raté ("Back Where I Belong"). On se demande pourquoi le groupe n'est pas allé plus loin, genre un album acoustique avec "Twinkler" et "Foolsong" par exemple, cela aurait pu avoir de la gueule et aurait traduit une vraie volonté de changement. Sinon autant continuer ce que l'on sait faire de mieux (du lourd) en évitant les tentatives foireuses (la voix horrible de MTNS compressée au maximum qui annihile ma théorie sur la prise de risques avec une claire). À vouloir couper la poire en deux, Baroness ne satisfait personne et frustre beaucoup lorsque des passages attirent l'oreille comme l'intro de "The Line Between", qui se transforme en rock californien sans crier gare. À tout ça, on peut ajouter les moments de l'album où la vacuité des paroles tendances Emo ('There's no différences between poison and the cure' sur "Back Where I Belong") nous font hésiter entre le rire (jaune) ou le désespoir.
Baroness se fend donc d'un album mi-figue, mi-raisin, qui se veut ambitieux mais qui ne l'est pas, ou les bons moments sont souvent gâchés par la production. On se consolera en se disant qu'en live, c'est morceau devraient reprendre un peu de puissance.
A première vu, il n'y rien d'intrinsèquement mauvais à alléger le son, Nirvana l'a fait sans vraiment perdre d'intérêt artistique et ici le son de Baroness n'est pas plus "radio friendly" qu'un groupe comme Alice in Chains ou Queens of the Stone Age. Par ailleurs, Baroness jure ses Grands Dieux vouloir s'éloigner de l'étiquette et de la scène métal. Après deux Ep's et trois albums qui l'ont placé tout en haut dans la hiérarchie du genre, cela peut traduire une volonté d'évolution salvatrice, les fans hardcores se consoleront avec le Red Album. Enfin, le passage à la voix totalement claire met clairement le chanteur en danger et l'oblige à être plus audacieux au lieu de se cacher derrière des mugissements bruts et puissants mais qui n'apporte pas grand-chose harmoniquement.
Ceci étant dit, comme mentionné plus haut, Baroness ne réussi pas sa mue. Pas entièrement. En fait, Baroness se contente souvent de faire du Baroness avec un son FM ("March To Sea" qui sonne comme du Muse ou Little Things qui ressuscite Hard-fi (!)). Et comme bien souvent, envolé lyrique + radio FM = catastrophe. En fait l'album est trop long (80 minutes), c'est normal c'est un double mais du coup, les passages plus réussi ("Take My Bone Away", "Twinkle") côtoient les morceaux raté ("Back Where I Belong"). On se demande pourquoi le groupe n'est pas allé plus loin, genre un album acoustique avec "Twinkler" et "Foolsong" par exemple, cela aurait pu avoir de la gueule et aurait traduit une vraie volonté de changement. Sinon autant continuer ce que l'on sait faire de mieux (du lourd) en évitant les tentatives foireuses (la voix horrible de MTNS compressée au maximum qui annihile ma théorie sur la prise de risques avec une claire). À vouloir couper la poire en deux, Baroness ne satisfait personne et frustre beaucoup lorsque des passages attirent l'oreille comme l'intro de "The Line Between", qui se transforme en rock californien sans crier gare. À tout ça, on peut ajouter les moments de l'album où la vacuité des paroles tendances Emo ('There's no différences between poison and the cure' sur "Back Where I Belong") nous font hésiter entre le rire (jaune) ou le désespoir.
Baroness se fend donc d'un album mi-figue, mi-raisin, qui se veut ambitieux mais qui ne l'est pas, ou les bons moments sont souvent gâchés par la production. On se consolera en se disant qu'en live, c'est morceau devraient reprendre un peu de puissance.
Moyen 10/20 | par Eddie |
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