The Doctors
Dctrs |
Label :
Cadfactory |
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Qui peut encore aujourd'hui se targuer de produire un rock complètement neuf et inédit? Ceci ferait appel à de longs débats soumis à la subjectivité de chacun.
Qu'on le veuille ou non, le rock est un courant musical qui va tranquillement sur ses 70 ans d'existence, recyclant les mêmes veines et qui s'est vu pratiquer par des millions de groupes de par le monde : pas facile de se démarquer dans ce contexte.
DCTRS, premier EP du duo bordelais THE DOCTORS illustre bien cette problématique, des ingrédients pris dans le post punk, la cold wave et rock dans un sens large mais qui, dès la première écoute, font ressortir une personnalité différente.
Quand on aborde le disque, il n'y a pas à sourciller : basse tonique et rythmée, guitares omniprésentes et gorgées d'échos, boite à rythme lapidaire et sèche, la musique de The Doctors rappelle le rock de la Manchester industrielle et désargentée de la fin des 70's ou le Berlin cosmopolite actuel.
Dès l'introductif "Allegro", un ton est donné : synthés 80's mais saturés, mélodie épurée , un minimalisme lorgnant vers une veine pop punk. The Doctors se distingue d'emblée de la noirceur des codes post-punk. La voix plus posée que chantée surprend, le jeu de guitares se développe en riffs entêtants. Plus on avance dans l'album et indéniablement les titres surprennent. Pourtant, les écoutes successives ont tôt fait de faire éclater l'évidence : tel "Metro" qui est non seulement une jolie réussite, mais surtout un parfait condensé de ce qui nous attend sur le reste de l'album. Comme " Inferno " tissant une trame électrique glaçante en laissant le thème de clavier obsessionnel monter crescendo de manière clinique et instinctive.
Cette capacité à construire comme un pointillisme, de touches punk énergique en motifs plus électros sur les sonorités sombres du post punk laissent une impression étrange sur cet album, celle de découvrir un univers particulier où tous les éléments semblent connus mais où le vocabulaire est différent.
Avec ce premier EP, The Doctors pose une base enthousiasmante pour la suite. Une fois entré dans cette course de 5 titres, on a envie de connaître la suite.
Qu'on le veuille ou non, le rock est un courant musical qui va tranquillement sur ses 70 ans d'existence, recyclant les mêmes veines et qui s'est vu pratiquer par des millions de groupes de par le monde : pas facile de se démarquer dans ce contexte.
DCTRS, premier EP du duo bordelais THE DOCTORS illustre bien cette problématique, des ingrédients pris dans le post punk, la cold wave et rock dans un sens large mais qui, dès la première écoute, font ressortir une personnalité différente.
Quand on aborde le disque, il n'y a pas à sourciller : basse tonique et rythmée, guitares omniprésentes et gorgées d'échos, boite à rythme lapidaire et sèche, la musique de The Doctors rappelle le rock de la Manchester industrielle et désargentée de la fin des 70's ou le Berlin cosmopolite actuel.
Dès l'introductif "Allegro", un ton est donné : synthés 80's mais saturés, mélodie épurée , un minimalisme lorgnant vers une veine pop punk. The Doctors se distingue d'emblée de la noirceur des codes post-punk. La voix plus posée que chantée surprend, le jeu de guitares se développe en riffs entêtants. Plus on avance dans l'album et indéniablement les titres surprennent. Pourtant, les écoutes successives ont tôt fait de faire éclater l'évidence : tel "Metro" qui est non seulement une jolie réussite, mais surtout un parfait condensé de ce qui nous attend sur le reste de l'album. Comme " Inferno " tissant une trame électrique glaçante en laissant le thème de clavier obsessionnel monter crescendo de manière clinique et instinctive.
Cette capacité à construire comme un pointillisme, de touches punk énergique en motifs plus électros sur les sonorités sombres du post punk laissent une impression étrange sur cet album, celle de découvrir un univers particulier où tous les éléments semblent connus mais où le vocabulaire est différent.
Avec ce premier EP, The Doctors pose une base enthousiasmante pour la suite. Une fois entré dans cette course de 5 titres, on a envie de connaître la suite.
Bon 15/20 | par Virdka |
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