Lou Barlow
Goodknight Unknown |
Label :
Merge |
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Après un premier album solo et deux disques (très réussis) avec la nouvelle formation de Dinosaur Jr, qui n'est autre que l'ancienne, Lou Barlow nous montre qu'il avait encore des morceaux sous le coude avec ce deuxième opus signé de son propre nom.
Premier choc, Goodnight Unknown s'ouvre avec "Sharing", un titre électrique et rythmé qui contraste avec les ballades intimistes qui formaient l'énorme majorité d'Emoh.
Ce deuxième album est donc incontestablement plus rock que le précédent, même si on retrouve des morceaux calmes très réussis tels "Faith in Your Heartbeat", "The One I Call", l'introspectif "I'm Thinking" ou encore le touchant "Take Advantage". Au final, on trouvera un bon équilibre entre les deux types de composition.
Pour ce qui est des titres plus rythmés, ils sont servis à la fois par une instrumentation variée et une production low-fi, accentuée par des effets type flanger. Le tout est déroutant au premier abord, et les morceaux de ce style sont donc moins accessibles que les autres.
Mais la grande force de Barlow tient surtout dans sa capacité à trouver des mélodies imparables et des paroles poignantes. Et force est de constater qu'au-delà de leur habillage, toutes les compositions de Goodnight Unknown sont, de ce point de vue, une réussite. Ainsi, "Gravitate", "One Machine, One Long Fight" ou "Praise" sont d'excellentes chansons, entrainantes et pleines de sens.
Par ailleurs, l'artiste est toujours bien entouré, par les habituels Imaad Wasif et Murph, mais aussi par Dale Crover des Melvins.
Certes, ce disque demande plus de temps que le précédent pour vraiment être apprécié. Il peut dérouter. Mais quand on a une carrière aussi longue que celle de Barlow, il est presque salutaire de montrer que l'on est encore capable de surprendre, tout en se débrouillant pour que la qualité soit au rendez-vous.
Goodnight Unknown, une fois qu'on s'y plonge, est un vrai voyage onirique des premières mesures de "Sharing" jusqu'au refrain monotone (à juste titre) et entêtant de "One Note Tone".
"Let your one note tone remain..."
J'avais qualifié Emoh de "Parfait" sous prétexte qu'il était tout ce qu'on peut attendre d'un disque de Barlow. Celui-ci va encore au-delà. Alors qu'y a-t-il de plus que parfait?
Premier choc, Goodnight Unknown s'ouvre avec "Sharing", un titre électrique et rythmé qui contraste avec les ballades intimistes qui formaient l'énorme majorité d'Emoh.
Ce deuxième album est donc incontestablement plus rock que le précédent, même si on retrouve des morceaux calmes très réussis tels "Faith in Your Heartbeat", "The One I Call", l'introspectif "I'm Thinking" ou encore le touchant "Take Advantage". Au final, on trouvera un bon équilibre entre les deux types de composition.
Pour ce qui est des titres plus rythmés, ils sont servis à la fois par une instrumentation variée et une production low-fi, accentuée par des effets type flanger. Le tout est déroutant au premier abord, et les morceaux de ce style sont donc moins accessibles que les autres.
Mais la grande force de Barlow tient surtout dans sa capacité à trouver des mélodies imparables et des paroles poignantes. Et force est de constater qu'au-delà de leur habillage, toutes les compositions de Goodnight Unknown sont, de ce point de vue, une réussite. Ainsi, "Gravitate", "One Machine, One Long Fight" ou "Praise" sont d'excellentes chansons, entrainantes et pleines de sens.
Par ailleurs, l'artiste est toujours bien entouré, par les habituels Imaad Wasif et Murph, mais aussi par Dale Crover des Melvins.
Certes, ce disque demande plus de temps que le précédent pour vraiment être apprécié. Il peut dérouter. Mais quand on a une carrière aussi longue que celle de Barlow, il est presque salutaire de montrer que l'on est encore capable de surprendre, tout en se débrouillant pour que la qualité soit au rendez-vous.
Goodnight Unknown, une fois qu'on s'y plonge, est un vrai voyage onirique des premières mesures de "Sharing" jusqu'au refrain monotone (à juste titre) et entêtant de "One Note Tone".
"Let your one note tone remain..."
J'avais qualifié Emoh de "Parfait" sous prétexte qu'il était tout ce qu'on peut attendre d'un disque de Barlow. Celui-ci va encore au-delà. Alors qu'y a-t-il de plus que parfait?
Excellent ! 18/20 | par Blackcondorguy |
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