Braids
Native Speaker |
Label :
Flemish Eye |
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Difficile de rêver à un meilleur scénario pour faire son entrée sur la scène musicale indépendante. Avec seulement un maigre EP de 5 compositions (Set Pieces) enregistré avec les moyens du bord en 2008 dans une radio universitaire de l'ouest canadien, les Montréalais de Braids ont enregistré dans la dernière année une prestation live pour la Blogothèque, en plus d'avoir reçu des invitations à quelques festivals majeurs, dont POP Montréal et plus récemment au CMJ à New-York, où ils ont d'ailleurs attiré l'attention des journalistes de Pitchfork, mais aussi du New-York Times, rien de moins. Étonnement mature et maîtrisé, Native Speaker, le 1er album complet du quatuor indie-rock, s'inscrit sans l'ombre d'un doute comme l'une des meilleures sorties canadiennes à prévoir cette année.
Déjà avec leurs premières compositions, on sentait en leur musique une profondeur et une définition sonore peu commune pour ces jeunes gens au tournant de la vingtaine. Avec finesse et doigté, les architectures sonores éthérées à géométrie variable, les arrangements complexes et les ambiances abstraites gavent nos tympans, qui prennent plaisir à décomposer un peu plus à chaque écoute l'univers kaléidoscopique de Braids. Pas étonnant alors de constater qu'ils ont été influencés par des icônes de la musique contemporaine tels que Steve Reich, Philipp Glass mais avant tout Animal Collective, dont l'album Feels s'inscrit comme une comparaison indéniable à Native Speaker. Avec ses ambiances atmosphériques, ses guitares éparses et les percées vocales franches mais envoûtantes de Raphaelle Standell-Preston (aussi membre de Blue Hawaii), ce premier long jeu s'inscrit comme un petit bijou de pop à texture, un brin psychédélique et expérimental, toujours fascinant.
Déjà avec leurs premières compositions, on sentait en leur musique une profondeur et une définition sonore peu commune pour ces jeunes gens au tournant de la vingtaine. Avec finesse et doigté, les architectures sonores éthérées à géométrie variable, les arrangements complexes et les ambiances abstraites gavent nos tympans, qui prennent plaisir à décomposer un peu plus à chaque écoute l'univers kaléidoscopique de Braids. Pas étonnant alors de constater qu'ils ont été influencés par des icônes de la musique contemporaine tels que Steve Reich, Philipp Glass mais avant tout Animal Collective, dont l'album Feels s'inscrit comme une comparaison indéniable à Native Speaker. Avec ses ambiances atmosphériques, ses guitares éparses et les percées vocales franches mais envoûtantes de Raphaelle Standell-Preston (aussi membre de Blue Hawaii), ce premier long jeu s'inscrit comme un petit bijou de pop à texture, un brin psychédélique et expérimental, toujours fascinant.
Excellent ! 18/20 | par Elephantboy |
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