Calla
Scavengers |
Label :
Young God |
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Découvert 2 mois après sa parution lors de la tournée d'Interpol (à l'Elysée Montmartre)....mon premier geste fut de poser ma bière et de couper net la discussion en cours en me retournant vers la scène.
Une basse enveloppante, un batteur avec un maracas dans une main et une baguette dans l'autre...."Fear Of Fireflies" venait de débuter. Un silence religieux s'installa immédiatement quand Aurelio commença son chant murmuré et plaqua ses accords lents imbibés d'échos aux accents espagnols.
Cet album respire la claustrophobie et la schizophrénie. Le groupe nous emmène ici dans des atmosphères dignes d'une BO de Twin Peaks, inquiétantes, étouffées, les mélodies sont bien là pourtant....les notes semblent couler de manière faussement anarchique sur les murs.
Menaçants, des titres comme "Tijena" ou "Love Of Ivah" nous rappelle les Red House Painters ou Swans (Michael Gira n'est autre que le producteur de cet album). Le rythme léthargique des titres dégage une violence superbement contenue. Le groupe nous gratifie même d'une magnifique reprise de "U2" version valse lente : "Promenade". Qui aurait repris ce titre ?!
Les bruitages et autres samples se font discrets jusqu'à "Mayzelle", véritable interlude tout droit sorti d'Orange Mécanique et d'Outland, bref tous les ingrédients d'un album torturé sont là, les mélodies réussissent cependant à prendre le dessus malgré des efforts faramineux pour les contenir dans un sac au fond d'un puits. "Fear Of Firelflies" est sans nul doute la chanson la plus sexy que j'ai entendu jusqu'à aujourd'hui. Bien que cet opus soit un peu moins intriguant que le premier album, Scavengers s'ouvre encore plus aux mélodies subtiles mais toujours envoûtantes.
Une basse enveloppante, un batteur avec un maracas dans une main et une baguette dans l'autre...."Fear Of Fireflies" venait de débuter. Un silence religieux s'installa immédiatement quand Aurelio commença son chant murmuré et plaqua ses accords lents imbibés d'échos aux accents espagnols.
Cet album respire la claustrophobie et la schizophrénie. Le groupe nous emmène ici dans des atmosphères dignes d'une BO de Twin Peaks, inquiétantes, étouffées, les mélodies sont bien là pourtant....les notes semblent couler de manière faussement anarchique sur les murs.
Menaçants, des titres comme "Tijena" ou "Love Of Ivah" nous rappelle les Red House Painters ou Swans (Michael Gira n'est autre que le producteur de cet album). Le rythme léthargique des titres dégage une violence superbement contenue. Le groupe nous gratifie même d'une magnifique reprise de "U2" version valse lente : "Promenade". Qui aurait repris ce titre ?!
Les bruitages et autres samples se font discrets jusqu'à "Mayzelle", véritable interlude tout droit sorti d'Orange Mécanique et d'Outland, bref tous les ingrédients d'un album torturé sont là, les mélodies réussissent cependant à prendre le dessus malgré des efforts faramineux pour les contenir dans un sac au fond d'un puits. "Fear Of Firelflies" est sans nul doute la chanson la plus sexy que j'ai entendu jusqu'à aujourd'hui. Bien que cet opus soit un peu moins intriguant que le premier album, Scavengers s'ouvre encore plus aux mélodies subtiles mais toujours envoûtantes.
Très bon 16/20 | par Kossüt |
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