Yuck
Yuck |
Label :
Fat Possum |
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Yuck. encore un nom improbable! Une seule syllabe, facile à retenir, comme le surnom qu'on donnerait à un pote, à qui l'on prêterait des albums, ceux qui ont marqué & rythmé notre adolescence (réelle ou fantasmée), des Lemonheads à Yo La Tengo, Pavement...Yuck ça pourrait être le nom de l'ami imaginaire qu'on se créerait pour traquer la fièvre, voire même massacrer l'ennui.
Yuck. Premier album éponyme, premier long format après une série de singles remarqués ici & là. Notre nouvel ami imaginaire se mute sous nos yeux en quatre jeunes gens, encore une converse dans l'adolescence, qui nous offrent une douzaine de chansons, qui fleurent bon les 90's, parfaites pour la nostalgie des trentenaires que nous sommes! (ça devrait marcher aussi pour les autres, aucun doute à ce sujet)
"Get Away", parfaite accroche, nos oreilles sont caressées dans le sens du poil, on s'essoufflerait à essayer de deviner l'interprète en blind test sans doute, tellement on connaît ce son...
Le reste est du même acabit, des petits tubes en puissance ("The Wall", 'Holing Out", je pourrais pratiquement tous les citer), "Georgia" fleure bon le Yo La Tengo, "Operation", "Suck" et son slide qui sonnerait presque country (seulement presque rassurez vous)...
Quelques morceaux bien plus pop ('Roses Gives A Lilly", "Stutter") permettent de donner un peu de cohérence à l'album, à savourer sans modération, agréablement, entre deux détonations distordues.
"Rubber" clôt l'album, morceau à rallonge (les autres titres dépassant rarement les 4 minutes), Un long raout sonore qui doit prendre un intérêt tout autre en live, même s'il n'en est pas dénué dans cette version studio, bien au contraire!
Yuck. Un pote imaginaire. Un groupe bien réel. Un album qui survivra peut être à l'été. Une madeleine aromatisée à la bière en cannette, aux souvenirs... Qui finalement trouve sa place si facilement dans notre présent, que ça donnerait envie d'avoir un nouvel ami. Imaginaire ou pas....Avec un vrai nom cette fois.
Yuck. Premier album éponyme, premier long format après une série de singles remarqués ici & là. Notre nouvel ami imaginaire se mute sous nos yeux en quatre jeunes gens, encore une converse dans l'adolescence, qui nous offrent une douzaine de chansons, qui fleurent bon les 90's, parfaites pour la nostalgie des trentenaires que nous sommes! (ça devrait marcher aussi pour les autres, aucun doute à ce sujet)
"Get Away", parfaite accroche, nos oreilles sont caressées dans le sens du poil, on s'essoufflerait à essayer de deviner l'interprète en blind test sans doute, tellement on connaît ce son...
Le reste est du même acabit, des petits tubes en puissance ("The Wall", 'Holing Out", je pourrais pratiquement tous les citer), "Georgia" fleure bon le Yo La Tengo, "Operation", "Suck" et son slide qui sonnerait presque country (seulement presque rassurez vous)...
Quelques morceaux bien plus pop ('Roses Gives A Lilly", "Stutter") permettent de donner un peu de cohérence à l'album, à savourer sans modération, agréablement, entre deux détonations distordues.
"Rubber" clôt l'album, morceau à rallonge (les autres titres dépassant rarement les 4 minutes), Un long raout sonore qui doit prendre un intérêt tout autre en live, même s'il n'en est pas dénué dans cette version studio, bien au contraire!
Yuck. Un pote imaginaire. Un groupe bien réel. Un album qui survivra peut être à l'été. Une madeleine aromatisée à la bière en cannette, aux souvenirs... Qui finalement trouve sa place si facilement dans notre présent, que ça donnerait envie d'avoir un nouvel ami. Imaginaire ou pas....Avec un vrai nom cette fois.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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