Cheveu
1000 |
Label :
Born Bad |
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Le deuxième album de Cheveu est une réussite ! Après un premier album qui avait suscité l'enthousiasme de certains et laissé d'autres sur leur faim (c'est mon cas) ; Cheveu a réussi un tour de force. En effet, c'est album forme un tout cohérent, il y apparaît clairement un "style Cheveu" alors que, paradoxalement, cet album part dans mille directions et semble le résultat d'une sorte de collage géant, à l'image de sa magnifique pochette. On peut essayer de distinguer divers types de morceau dans ce fatras :
D'abord il y a des tubes 'électro-rock déjanté' de première qualité comme le génial "Charlie Sheen". La rythmique des couplets rappelle un peu les accompagnements lo-fi branlants de Blank Dog, le refrain est redoutable. Et puis l'excellent "Like A Deer In The Headlight" : un morceau tout tordu, qui accompli de nombreux virages imprévisibles, mais qui demeure très pop avec sa mélodie entêtante.
Il y a ensuite des morceaux plus nerveux, plus bruitistes, la boite à rythme s'affole, la guitare tranchante et saccadée découpe le chant en morceaux et un cheval hennit ! Dans ce genre, le morceau le plus extrême est surement "La Fin Au Début" qui, comme son nom l'indique, est un titre sans queue ni tête.
Et puis il y a ces étranges morceaux, totalement inclassables, qui évoquent tantôt les Butthole Surfers, tantôt les Beastie Boys ou même les Residents... Comment décrire l'errance atmosphérique de "No Birds" ? le bad trip de "Sensual Drug Abuse" ? la "reprise" à travers un miroir déformant de "Ice Ice Baby" de Vanillia Ice ? ou la randonnée au pays des kangourous de "Push Push In The Bush"
Ah oui, j'allais oublier les violons... parce qu'en plus de tout ça il y a des violons ! des cordes ! un orchestre ! enregistrées lors d'un voyage en Israël, ces cordes donnent un coté encore plus décalé à des morceaux qui n'attendaient que ça. Et mystérieusement, cet amalgame radical fonctionne très bien, tout semble parfaitement ajusté tout en donnant une impression de parfaite improvisation. Du grand art !
D'abord il y a des tubes 'électro-rock déjanté' de première qualité comme le génial "Charlie Sheen". La rythmique des couplets rappelle un peu les accompagnements lo-fi branlants de Blank Dog, le refrain est redoutable. Et puis l'excellent "Like A Deer In The Headlight" : un morceau tout tordu, qui accompli de nombreux virages imprévisibles, mais qui demeure très pop avec sa mélodie entêtante.
Il y a ensuite des morceaux plus nerveux, plus bruitistes, la boite à rythme s'affole, la guitare tranchante et saccadée découpe le chant en morceaux et un cheval hennit ! Dans ce genre, le morceau le plus extrême est surement "La Fin Au Début" qui, comme son nom l'indique, est un titre sans queue ni tête.
Et puis il y a ces étranges morceaux, totalement inclassables, qui évoquent tantôt les Butthole Surfers, tantôt les Beastie Boys ou même les Residents... Comment décrire l'errance atmosphérique de "No Birds" ? le bad trip de "Sensual Drug Abuse" ? la "reprise" à travers un miroir déformant de "Ice Ice Baby" de Vanillia Ice ? ou la randonnée au pays des kangourous de "Push Push In The Bush"
Ah oui, j'allais oublier les violons... parce qu'en plus de tout ça il y a des violons ! des cordes ! un orchestre ! enregistrées lors d'un voyage en Israël, ces cordes donnent un coté encore plus décalé à des morceaux qui n'attendaient que ça. Et mystérieusement, cet amalgame radical fonctionne très bien, tout semble parfaitement ajusté tout en donnant une impression de parfaite improvisation. Du grand art !
Excellent ! 18/20 | par JohnEsmoke |
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