Anika
Anika |
Label :
Invada |
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La rencontre entre Beak> (groupe instrumental emmené par Geoff Barrow) et la belle Anika est explosive ! Ce premier album est une merveille de dub lo-fi qui lorgne vers la cold wave et les guitares ébouriffées à la PIL.
Anika a des origines allemandes, ce qui lui donne un petit accent qui n'est pas sans rappeler Nico, une voix froide et tendue mais qui sait aussi se faire douce comme sur "I Go To Sleep" la reprise des Kinks.
Alors bien sûr, ce disque comporte beaucoup de reprises, il n'y a même que deux compositions originales : le très étrange "Officer Officer" et le très percutant "No One's There" un des sommets de l'album. Des reprises puisées dans le grand répertoire des années 60 et qui sont ensuite totalement transformées par les alchimistes de Beak>. "Masters Of War" du vieux Bob Dylan a été totalement déshabillé avant de se retrouver transformé en morceau dub oppressant qui nous rappelle que la guerre contre le communisme d'alors s'appelle aujourd'hui guerre contre le terrorisme. Plus qu'une remise au goût du jour, qu'un simple rhabillage, c'est une vrai transformation qui s'opère, les morceaux y gagnent en gravité et en charge émotionnelle.
Il faut donc courir acheter ce disque et surtout courir voir Anika en concert car la magie y est encore plus forte !
Anika a des origines allemandes, ce qui lui donne un petit accent qui n'est pas sans rappeler Nico, une voix froide et tendue mais qui sait aussi se faire douce comme sur "I Go To Sleep" la reprise des Kinks.
Alors bien sûr, ce disque comporte beaucoup de reprises, il n'y a même que deux compositions originales : le très étrange "Officer Officer" et le très percutant "No One's There" un des sommets de l'album. Des reprises puisées dans le grand répertoire des années 60 et qui sont ensuite totalement transformées par les alchimistes de Beak>. "Masters Of War" du vieux Bob Dylan a été totalement déshabillé avant de se retrouver transformé en morceau dub oppressant qui nous rappelle que la guerre contre le communisme d'alors s'appelle aujourd'hui guerre contre le terrorisme. Plus qu'une remise au goût du jour, qu'un simple rhabillage, c'est une vrai transformation qui s'opère, les morceaux y gagnent en gravité et en charge émotionnelle.
Il faut donc courir acheter ce disque et surtout courir voir Anika en concert car la magie y est encore plus forte !
Excellent ! 18/20 | par JohnEsmoke |
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