Wolverine
Cold Light On Monday |
Label :
Earache |
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Des groupes de metal quels qu'ils soient, la Suède en regorge et pas des moindre : Opeth, Katatonia, Tiamat, et je pourrais en citer bien d'autres... Dans cette fourmilière, Wolverine essaie depuis 1995 de tirer son épingle du jeu, dans un style progressif voir atmosphérique. Cold Light On Monday, deuxième véritable opus du groupe sorti en 2003, contribue à placer sa pierre dans l'édifice sans révolutionner le genre, mais il mérite que l'on s'y attarde un tant soi peu.
Après une intro on ne peut plus classique du genre, voix posé sur nappe de clavier, le titre "Sarah" donne le ton de la musique jouée par Wolverine et de la qualité vocale de de son frontman Stefan Zell. L'idée du tryptique musical est même présente dans les esprits tant le titre suivant "New Best Friends" se fond avec les deux autres, dont la superbe envolée finale clôt ce chapitre de façon très agréable, qui n'est pas sans rappeler un autre groupe : Dredg. S'en suit un (trop) long intermède "Tightrope" façon zapping FM, préambule du "Caroussel" aux structures progressives et aériennes laissant place à "Trust" et son instrumentation classique ou le piano et violons se font la part belle.
Retour au progressif avec "Pantomine", puis deux intermèdes inutiles (?), "Red Canvas" et "Dusk", pour atteindre ce qui constitue les pièces maîtresses de ce Cold Light On Monday. "Tied With Sin" et surtout "The Final Redemption" rehaussant l'intérêt dispersé de l'auditeur.
Il est regrettable que le groupe ait usé de ces interludes à répétition pour ne proposer concrètement que six titres et demi dont la qualité pourrait passer pour un défaut. Une certaine linéarité dans la structure musicale qui offre au disque mis bout à bout une homogénéité qui sans le rendre désagréable bien au contraire, laisse toutefois dubitatif quant à l'originalité de l'ensemble.
Dans ce registre où la concurrence est nombreuse, Wolverine n'arrive pas à suffisamment surprendre nos esgourdes du moins sur cet essai là, pour mériter l'accès au grade de super groupe inconnu honteusement sous estimé qui aurait gagné à connaître un succès légitime.
Après une intro on ne peut plus classique du genre, voix posé sur nappe de clavier, le titre "Sarah" donne le ton de la musique jouée par Wolverine et de la qualité vocale de de son frontman Stefan Zell. L'idée du tryptique musical est même présente dans les esprits tant le titre suivant "New Best Friends" se fond avec les deux autres, dont la superbe envolée finale clôt ce chapitre de façon très agréable, qui n'est pas sans rappeler un autre groupe : Dredg. S'en suit un (trop) long intermède "Tightrope" façon zapping FM, préambule du "Caroussel" aux structures progressives et aériennes laissant place à "Trust" et son instrumentation classique ou le piano et violons se font la part belle.
Retour au progressif avec "Pantomine", puis deux intermèdes inutiles (?), "Red Canvas" et "Dusk", pour atteindre ce qui constitue les pièces maîtresses de ce Cold Light On Monday. "Tied With Sin" et surtout "The Final Redemption" rehaussant l'intérêt dispersé de l'auditeur.
Il est regrettable que le groupe ait usé de ces interludes à répétition pour ne proposer concrètement que six titres et demi dont la qualité pourrait passer pour un défaut. Une certaine linéarité dans la structure musicale qui offre au disque mis bout à bout une homogénéité qui sans le rendre désagréable bien au contraire, laisse toutefois dubitatif quant à l'originalité de l'ensemble.
Dans ce registre où la concurrence est nombreuse, Wolverine n'arrive pas à suffisamment surprendre nos esgourdes du moins sur cet essai là, pour mériter l'accès au grade de super groupe inconnu honteusement sous estimé qui aurait gagné à connaître un succès légitime.
Correct 12/20 | par Chacal |
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