Jeronimo

Un Monde Sans Moi

Un Monde Sans Moi

 Label :     Anorak Supersport 
 Sortie :    mardi 23 septembre 2003 
 Format :  Album / CD   

Album autoproduit avec la collaboration de Rudy Coclet (ingénieur du son d'Arno et Sharko entre autres), "Un Monde Sans Moi" rassemble 12 pièces pop-rock dont "Ton Eternel Petit Groupe", premier projet solo lancé en 2000 et annonciateur du ton poétique, naïf et désabusé de Jeronimo.
Moins "glauque" que Miossec, plus pointu que Delerm, Jerome Mardaga nous laisse pénétrer son univers teinté de nostalgie, sans pourtant l'ombre d'une potence à l'horizon.
"Ma Femme Me Trompe", "La Fille Sous L'Eau", "Sarah", "A Monaco" nous parlent de Filles, de Femmes, de Princesse, d'histoire d'Amour niaiseuses et touchantes.
A noter, "Eté Inoubliable" et l'excellente reprise en français de "I'm Afraid Of Americans" de Bowie & Eno qui rentrent dans l'oreille et n'en ressortent que si l'on prend soin d'agiter la tête en mesure.

Propulsé sur la scène belge francophone comme l'une des révélations de l'année, Jeronimo gagne la France cet hiver.


Très bon   16/20
par Juliette


 Moyenne 14.50/20 

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Posté le 17 novembre 2003 à 15 h 57

En déboulant dans le jeu de quilles avec ‘ton éternel petit groupe', single furibond redoutablement troussé et relevé d'une pointe d'acide, Jérôme Mardaga engrangeait un strike mérité. Las, le 4-titres qui l'accompagnait, plus faiblard, ne lui rendait guère justice et l'auditeur de piquer du nez. Tout ça pour dire que le spectre du ‘one shot' rôdait par là et qu'on ne l'attendait pas plus que ça, ce premier album de Jeronimo. Puis vint ‘Le Frisson', morceau d'ouverture au son plein, avec une belle occupation de l'espace, un travail intéressant sur l'atmosphère... Et de tendre l'oreille. Dans le registre casse-gueule de l'humour bien senti et enlevé, ‘A Monaco' slalome avec brio sur la corniche. C'est que porté par un son maison qui fait le boulot, Jeronimo est à l'aise pour jeter les bases de son univers et camper sur ses positions. Paradoxalement ( ?), quand des guitares énervées crachent un orage électrique mastoc à mi-course, on a l'impression de se prendre quelques fumigènes en pleine poire histoire de masquer ce qui ressemble à s'y méprendre au ventre mou d'un album qui a autre chose à montrer. Car il y a du savoir-faire chez Mardaga, un vrai sens du refrain et du gimmick qui fait mouche, une présence. Dommage que le verbe soit sensiblement délaissé au profit d'une efficacité avérée (et de penser aux dérapages chers à Zézé Mago) ; mais sans doute est-ce là un stigmate propre à un jeune homme bien de son époque ? Un premier essai converti MAIS.
Pas mal   13/20







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