The Jesus Lizard
Head |
Label :
Touch And Go |
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Les nineties pouvaient-elles mieux commencer ? The Jesus Lizard avec ce premier LP frappe très très fort et enterre bien profondément les années Poison, Judas Priest et consorts. Un sacré remue-ménage, et un sacré balayage de la part de la formation Chicagoanne. Les années 90 seront punk ou ne seront pas ! Le dénommé Kurt Cobain n'aura de cesse de faire l'apologie de ce groupe et un split CD avec Nirvana verra même le jour. Avec majesté, les Jesus Lizard signent leur début de règne.
Les rythmiques sont concassées et fracassantes, rarement binaires façonnées par la batterie tapageuse de Mac McNeilly et David Sims, clé de voute gigantesque de la formation (que l'on retrouvera avec sa basse l'année d'avant dans Rapeman). Les arpeges jazz de Duane Denison flottent au dessus avec brillance et précision, partant dans de furieuses embardées de temps à autres. David Yow s'ajoute a tout ce petit monde, et va devenir progressivement une influence majeure pour de nombreux groupes (Oxbow, Sloy, Gatechien...). Le chant est arraché, craché du fond de la gorge, démentiel, surréalliste, débordant d'émotions. Pour courronner le tout, c'est Albini qui se colle a l'enregistrement de l'album. Voilà pour les présentations. Le rock prodigue par ces timbres est une fusion de jazz, de punk délinéarisé, de lyrisme puise dans la glauquerie. Oui les paroles sont diablement crues ("My Urine"). "Pastoral" est chamboulante, dégageant une atmosphère hors du commun, "Tight N Shiny" est un massif instrumental regorgeant d'idées. "Killer Mc Mahan" clôture à plein regime ce court effort. Oui, 27 minutes après avoir pressé le bouton "play" on réalise quelle deferlante s'est abbatue sur nous. 27 minutes ont suffi pour comprendre que The Jesus Lizard ouvrait une nouvelle porte au rock. Par ce LP, le début d'une grande histoire est imprimé. Une histoire qui va influencer le label Touch & Go lui même.
Les rythmiques sont concassées et fracassantes, rarement binaires façonnées par la batterie tapageuse de Mac McNeilly et David Sims, clé de voute gigantesque de la formation (que l'on retrouvera avec sa basse l'année d'avant dans Rapeman). Les arpeges jazz de Duane Denison flottent au dessus avec brillance et précision, partant dans de furieuses embardées de temps à autres. David Yow s'ajoute a tout ce petit monde, et va devenir progressivement une influence majeure pour de nombreux groupes (Oxbow, Sloy, Gatechien...). Le chant est arraché, craché du fond de la gorge, démentiel, surréalliste, débordant d'émotions. Pour courronner le tout, c'est Albini qui se colle a l'enregistrement de l'album. Voilà pour les présentations. Le rock prodigue par ces timbres est une fusion de jazz, de punk délinéarisé, de lyrisme puise dans la glauquerie. Oui les paroles sont diablement crues ("My Urine"). "Pastoral" est chamboulante, dégageant une atmosphère hors du commun, "Tight N Shiny" est un massif instrumental regorgeant d'idées. "Killer Mc Mahan" clôture à plein regime ce court effort. Oui, 27 minutes après avoir pressé le bouton "play" on réalise quelle deferlante s'est abbatue sur nous. 27 minutes ont suffi pour comprendre que The Jesus Lizard ouvrait une nouvelle porte au rock. Par ce LP, le début d'une grande histoire est imprimé. Une histoire qui va influencer le label Touch & Go lui même.
Parfait 17/20 | par Oneair |
En écoute : https://thejesuslizard.bandcamp.com/album/head
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