Acrimony
Tumuli Shroomaroom |
Label :
Peaceville |
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Perle arc-en-ciel extraite d'une palourde galloise, Tumuli Shroomaroom trône sur une étagère de freakeries, garnie de limaces empaillées, de boue, d'une mèche de cheveu de Julian Cope et de photos porno de Tom Jones, quelque part dans une cabane de pêcheur dans la région de Swansea. Voilà pour la couleur locale. Mais à y regarder de plus près lorsque le soleil veut bien filtrer à travers les carreaux tâchés d'embruns salés, on trouve là un bocal de sable fin tamponné Kyuss, là, un pendule perdu dans un mouvement perpétuel, un poster de Panoramix, des gravures primitives pictes et au fond dans la pénombre un canapé défoncé d'où proviennent les rires de fantômes verdâtres défoncés au popper's.
Tumuli Shroohmaroom est le second effort du quintette gallois sous perf' d'influence heavy (et pas que), fer de lance du stoner organique, dont ils sont les uniques représentants. Apôtres de la répétition, trappeurs de l'éternité (qu'ils piègent patiemment dans des riffs répétés ad nauseam), cousins des champignons, druidiques, les gars d'Acrimony ont délivré une copie parfaite et parfaitement insensée.
Avec quatre compos dépassant les 10 minutes sur les 9 titres de l'album, une chanson tribale sur la mère de toutes les limaces (si, si !), du fuzz à foison, du wah-wah en veux-tu en voilà, une instru acoustique, une section rythmique proche de l'infrason, deux guitares capables de produire des mélodies (ce qui manque bien souvent chez les étiquetés stoner), un vrai songwriting ("Hymns To The Stone", "Firedance"!) et enfin un titre de clôture qui rappelle furieusement le "Spaceship Landing" qui cautérisait définitivement l'oeuvre de Kyuss : on enchaîne claque sur claque.
Swansong pour des mecs de Swansea, voilà une appellation qu'on ressortirait presque si elle n'était pas autant galvaudée. Aujourd'hui l'album est quasi-oublié, épuisé, et les membres végètent dans des formations indignes de leur talent pendant que tout le monde se paluche sur Kyuss. Et le Pays de Galles est toujours sous joug anglais. Y a aucune justice.
Tumuli Shroohmaroom est le second effort du quintette gallois sous perf' d'influence heavy (et pas que), fer de lance du stoner organique, dont ils sont les uniques représentants. Apôtres de la répétition, trappeurs de l'éternité (qu'ils piègent patiemment dans des riffs répétés ad nauseam), cousins des champignons, druidiques, les gars d'Acrimony ont délivré une copie parfaite et parfaitement insensée.
Avec quatre compos dépassant les 10 minutes sur les 9 titres de l'album, une chanson tribale sur la mère de toutes les limaces (si, si !), du fuzz à foison, du wah-wah en veux-tu en voilà, une instru acoustique, une section rythmique proche de l'infrason, deux guitares capables de produire des mélodies (ce qui manque bien souvent chez les étiquetés stoner), un vrai songwriting ("Hymns To The Stone", "Firedance"!) et enfin un titre de clôture qui rappelle furieusement le "Spaceship Landing" qui cautérisait définitivement l'oeuvre de Kyuss : on enchaîne claque sur claque.
Swansong pour des mecs de Swansea, voilà une appellation qu'on ressortirait presque si elle n'était pas autant galvaudée. Aujourd'hui l'album est quasi-oublié, épuisé, et les membres végètent dans des formations indignes de leur talent pendant que tout le monde se paluche sur Kyuss. Et le Pays de Galles est toujours sous joug anglais. Y a aucune justice.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Chad |
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